REM. Dans le 1er ex., l'éd. ayant d'abord lu a chevaucant agglutine ces deux mots dans l'errata et enregistre au gloss. la forme achevaucier. Cl. Buridant, R. Ling. rom. 55, 1991, 457, propose de restituer a chevauchant qu'il considère comme un gérondif prép. dont E. Gamillscheg, Hist. frz. Syntax, 1957, 445 a cité un autre ex. précisément de FROISS., Méliad. L., t.2, 1373-1388, 41 : «Mais il vint tout a galopant». Le même texte fournit encore un 3e ex., que l'éd. a agglutiné (FROISS., Méliad. L., t.2, 1373-1388, 4) : «S'en viennent fort arandonnant». La prop. de Cl. Buridant peut s'appliquer aussi aux deux autres ex. tirés des Chron. de Froissart. En revanche, l'ex. du Chev. papegau paraît sûr ; le préf. a- y a valeur perfective, comme dans accourir. Cf. aussi GD I, 5b (a). |