C.N.R.S.
 
Famille de vanitare 
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 17 articles
 
 Article 1/17 
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     AVANTEMENT     
*FEW XIV vanitare
AVANTEMENT, subst. masc.
[AND : avantement ; *FEW XIV, 156a : vanitare]

[Sur avanter] "Fait de se vanter, de se faire fort de qqc."

Rem. Cf.  ; AND : avantement.
 

DMF 2020 - DMF/AND 2015 Robert Martin

 Article 2/17 
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     AVANTER     
FEW XIV vanitare
AVANTER, verbe
[T-L : avanter ; GD : avanter ; AND : avanter1 ; FEW XIV, 156a : vanitare]

"Louer" : O fole Avanterie, Comme tu es pleine de voeglesce, Qant tu te fais de gentillesce Avanter, et tu n'el es mye : Terre es et terre au departie Serras... (GOWER, Miroir homme M., c.1376-1379, 140).

 

-

Empl. pronom. "Se vanter" : La quarte file enorguillant Par tous ses ditz s'est avantant ; Pour ce son noun est Avantance. Cil q'est de ceste file amant, Et en voir dire et en mentant Sovent s'avante en sa parlance De son grant sen, de sa puissance, De sa valour, de sa substance (GOWER, Miroir homme M., c.1376-1379, 23).

 

-

S'avanter de + inf. "Se faire fort de" : ...a l'Escluse assemblez estoient Niefs d'Espaigne, queux s'avantoient De passer en despit du roi, Maugré lui et tout son arroy. (HÉRAUT CHANDOS, Vie Prince Noir T., c.1385, 61).
 

DMF 2020 - Article revu en 2015 Hiltrud Gerner

 Article 3/17 
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     POURVANTER     
FEW XIV vanitare
POURVANTER, verbe
[T-L : porvanter ; GD : porvantant/porvanter ; FEW XIV, 156a : vanitare]

"Se vanter excessivement"

REM. Ex. du XIVe s. (Gloss. hébreux-fr.) ds GD VI, 323a.
 

DMF 2020 - Lexique complémentaire 2007 Robert Martin

 Article 4/17 
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     REVENTE1          REVENTE2     
*FEW XIV vanitare
REVENTE, subst. fém.
[*FEW XIV, 156a : vanitare (?)]

"Fait de s'appuyer sur qqc., de s'autoriser de qqc. (?)" : ...en nous humblement requerant (...), en revente perpetuel de nostre nouvelle entrée en nostredicte ville et cité (...), leur octroyer... (Ordonn. rois Fr. P., t.15, 1462, 470).

REM. Cf. GD VIII, 146a, vanter1, "s'appuyer, s'autoriser".
 

DMF 2020 - Lexique complémentaire 2007 Robert Martin

 Article 5/17 
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     VANTANCE     
FEW XIV vanitare
VANTANCE, subst. fém.
[T-L : vantance ; GD : vantance ; DÉCT : vantance ; FEW XIV, 155a : vanitare]

"Vantardise, fait de se vanter, défaut de celui qui se vante" : Je vous diray les propres noms Qu'il avoient et les seurnoms, Au meins ceuls dont j'ay congnoissance, Se faire le puis sans ventance. (MACH., P. Alex., p.1369, 35). Une vertu moienne est opposite a ventance ou venterie, mais elle est nommee et est presque vers teles choses comme est la vertu dessus dite. (ORESME, E.A., c.1370, 266). ...le debonnayre Jesuscrist, qui par maniere de ventance dist a ses apostres, et par espicial a saint Pierre, qui sembloit rigoreux, "Aprens", dist il, "de moy, c'est assavoir que je suis treshumbles et debonnayre, souffrans et pacient, et a toute cruaulte contrayre." (MÉZIÈRES, Songe vieil pèl. C., t.1, c.1386-1389, 292). "...Telz sont semblables," dist la chambriere, "parlant moralment, aus souverains prestres des Juifz et aux Pharisees, qui selon le dit du prophete desprisoient toute maniere de gens par maniere d'une orgueilleuse ventance, disoient souvent Templum domini, templum domini, c'est a dire qu'il n'avoit autre temple de Dieu par tout le monde que le temple de Dieu ou peuple d'Israel..." (MÉZIÈRES, Songe vieil pèl. C., t.1, c.1386-1389, 505). Mes je remet as deux offices d'armes et d'amours, quar ceulz qui les voudront suir a leur droit y aprendront mieulz de fet que je ne le porroye deviser par parole, et pour ce m'en tairay, mes du tiers office, de qui je ne doubte que j'aye nul maistre, combien que ce soit vantance, de celuy vouldray je parler, c'est de chasce (GAST. PHÉBUS, Livre chasse T., 1387-1389, 51). Yragnes, ce dit une fable, fu une damoiselle moult soubtive en l'art de tissir et de fillerie, mais trop se oultrecuida de son savoir, et de fait se vanta contre Pallas, dont la deesse s'ayra [contre] elle, si que pour ycelle vantance la mua en yraigne (CHR. PIZ., Ep. Othea L., c.1400-1401, 240). ...vray et certain Pere, sommes venu[e]s humblement nous offrir labourer diligemment et de cuer a ceste besoingne (...) ; sans presumpcion, flaterie ou ventence l[e] di[s]ons que riens n'y oublirons, que elle [la Vierge Marie] ne soit toute parfaicte, toute belle et de toy digne estre amee. (GERS., Concept., 1401, 395). Si ne grieve riens taire la chose de quoy on ne puet de riens mieulx valoir de la dire, - et n'est point belle vantance a femme. (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 181). Car Garencieres, l'un d'entr'eulx, Si dit en sa folle vantance, Pour faire le chevalereux, Qu'avant yer, par sa grant vaillance, Luy et son cueur, d'une aliance, Furent devant Beauté courir. (CH. D'ORLÉANS, Ball. C., c.1415-1457, 126). Ainsi me vante, Se vantance est d'estre meschante, Que ma tristece est plus pesante Et suis plus douloureuse amante Trop, que nesune De vous (CHART., L. Dames, 1416, 259).

Rem. Renart contref. R.L., 1328-1342, gloss. ; FOUL., Policrat. B., V, 1372, 11/28 ; MAMEROT, Romuleon D., 1466, gloss.
 

DMF 2020 - Synthèse Robert Martin

 Article 6/17 
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     VANTEMENT     
FEW XIV vanitare
VANTEMENT, subst. masc.
[T-L : vantement ; GD : vantement ; FEW XIV, 155b : vanitare]

"Fait de se vanter, vantardise" : ...Et qu'el desist apertement Parole de tel vantement : "Aaron fu jadis mon pere. Sains homs fu et de bon affaire. Moÿsés mes oncles estoit..." (Best. lap. Rosarius S., c.1330, 67). Et bien voy que tu tiens un pou de la coustume de ton maistre, car il avoit assez en lui d'orgueilleux mos et de grans vantemens de ses faiz, et quant ce venoit au besoing, tost estoit cheüt son boban et avoit faulx cuer et failly. (Bérinus, I, c.1350-1370, 342).
 

DMF 2020 - Lexique complémentaire 2007 Robert Martin

 Article 7/17 
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     VANTER     
FEW XIV vanitare
VANTER, verbe
[T-L : vanter ; GD : vanter1 ; GDC : vanter ; DÉCT : vanter ; FEW XIV, 155a : vanitare ; TLF : XVI, 918b : vanter]

I. -

Empl. trans. Vanter qqn. "Faire l'éloge de qqn, présenter qqn de façon élogieuse" : Et cuydes tu que je renye Mon treschier sire dieu venus Pour cest meschant palliart jhesus Que tu me vas ainsi ventant [ ?] (OUDIN, St Genis M.S., c.1490, 95).

II. -

Empl. pronom. (ou intrans.)

A. -

Se vanter. "Faire son propre éloge, faire état de mérites que l'on s'attribue" : C'est a savoir que magnifier ses faiz et soy venter fait mal a oïr as autres. (ORESME, E.A.C., c.1370, 268). Et [Desirs] deffent que point ne me vance (FROISS., Joli buiss. F., 1373, 223). Il me sembloit que Orgueil dist en [s]e vantent : "Je suys celuy par lequel ma maistresse, Male Voulenté, osta la belle paix de paradis au bel ange Lucifer, et le feist tresbucher de si hault si bas en horrible confusion...." (GERS., Noël, p.1404, 303). ...soiez humble et courtois ou que vous soiez, sans vous venter ne trop parler, ne aussi estre muet, car le proverbe dist que pour trop parler, et estre mus, puet ou bien estre fol tenus. (LA SALE, J.S., 1456, 46). Tel se vante qui n'a que vent. (ALECIS, Faintes monde P.P., c.1460, 98). Mauldit, plain de malignité, Tu te ventes pour nous confundre ! (Pass. Auv., 1477, 121).

 

-

Empl. intrans. : Mais je ne vous weil pas chanter S'il scevent jurer et vanter. (LE FÈVRE, Respit Mort H., 1376-1380, 52). ...coquins qui ne font que vanteir [var. ne se font que vanteir] (JEAN D'OUTREM., Myr. histors G., a.1400, 193). Point je ne suis comme la feuille Qui tremble et se tourne à tout vent Et puis se retourne souvent Avec un fort vent quand il vente, Constante suis et patiente, Mon père bien fort ventera, Quand à soy me retournera. (Myst. ste Barbe P., 1493, 41).

B. -

Se vanter de qqn. "Se louer de qqn" : ...depuis lequel temps jusques ad present elle s'est vescue et gouvernée avec ses pere et mere, lesquieulx de ce l'ont moult de fois blasmée, au mieulx que elle a peu et sceu, sanz ce que aucune autre personne, fors ledit sire de Nouvion, se peust venter ou moquer d'elle qui parle. (Reg. crim. Chât., II, 1389-1392, 122).

C. -

Se vanter de qqc.

 

1.

"Tirer vanité de qqc., se flatter de qqc."

 

a)

Se vanter de qqc. : ...ceulx qui s'enorgueillissent de leur parentage et se vantent de leur lignage de char (Mir. st Val., c.1367, 122). Berengier sa voulenté A fait d'elle, et s'en est vanté Devant mon oncle en plaine court. (Mir. Oton, c.1370, 360). Celui qui superhabunde est appellé ventëeur, qui faint et se vente de grans choses et glorieuses lesquelles ne sont pas en verité, et qui faint les choses plus grans ou grandes que ilz ne sont. (ORESME, E.A., c.1370, 267). L'autre dit que elle prendroit icy son karesme prenant de paradis et que en enfer elle s'en venteroit. (GERS., Trin., 1402, 165). ...[il] vint en sa maison, sans soy vanter a sa femme de sa nouvelle adventure (C.N.N., c.1456-1467, 46). Il monstra de fait ce dont il s'estoit vanté de bouche. (C.N.N., c.1456-1467, 358).

 

-

Se vanter que : ...moult vous tiens pour oultrecuidiez quant devant moy vous vantez que vous avez occis mon nepveu (Bérinus, I, c.1350-1370, 90). Et vous dy bien que je me vant Que je ne sçay femme vivant Mais que deux foiz a li parlasse Que la tierce avoir n'en cuidasse Tout mon delit. (Mir. Oton, c.1370, 341). ...conme faux et sanz raison D'une moye suer se vanta Qu'a li charnelment habita (Mir. Oton, c.1370, 376). Et se vanta devant toute la baronnie (...) qu'il estoit le meilleur chevalier du monde (Chev. papegau H., c.1400-1500, 31). Et si se peut bien vanter qu'il a couché par trois nuiz au plus près d'elle (C.N.N., c.1456-1467, 179). Maintenant me puis-je venter Que je suis un maistre parfait. (Pasté T., c.1475-1500, 195). LA FEMME. Par Nostre Dame, je me vante Que j'ay reffusé de la ville Des compaignons des plus habille Qu'on trouveroit aux faulxbours. (Sav. Calb. T., c.1475-1500, 146).

 

-

Prov. : Car fait dont on se vante ne vault une cerise. (Flor. Octav. L., t.1, c.1356, 78).

 

b)

Se vanter de + inf. "Se flatter (d'avoir fait / d'avoir eu qqc.), en tirer vanité" : Jamais clerc vanter ne se peut d'avoir eu meilleure adventure (C.N.N., c.1456-1467, 96). Ilz (...) se vantoyent de estre pourveus de gens et de vivrez pour tenir l'espasse de .VII. ans. (MOLINET, Chron. D.J., t.1, 1474-1506, 471). SAINCT MARTIN. De plus porter je ne me vente Jamais habit de chevalier ; Je renonce au bras seculier Pour garder l'ecclesïastique (LA VIGNE, S.M., 1496, 262).

 

-

Vanter de + inf. : J'ai veu pluseurs de nobles gens venter De faire faiz de grant chevalerie (DESCH., Oeuvres Q., t.1, c.1370-1407, 123).

 

c)

[À la première pers.] "Se féliciter de, se réjouir de" : Je me puis bien de ce vanter Que j'ain plus belle creature C'onques fourmast Dieu de Nature. (Dame Lycorne G., c.1349-1350, 341). Je pers toutes joyes et saulx Pour vous assaulz. D'advoir enfant plus ne me vante. Que farey je, pouvre doulente ? (Pass. Auv., 1477, 200).

 

2.

"Se prévaloir, s'autoriser de qqc." : ...les gens dudit arcevesque se ventoient d'une bulle de reduction du tax des benefices (BAYE, I, 1400-1410, 274). Ce jour, la Court a enjoint à maistre Oudart Le Fer, procureur de messire Jehan Le Roqueys, qu'il mette devers la Court, dedens le jour de l'Assumpcion Nostre-Dame, les lettres des dons de regale, dont il se vente à l'encontre de maistre Jehan Le Boulengier... (FAUQ., II, 1421-1430, 209). Et audit jour fera foy des paiemens et acquictz dont il se vante, pour sur tout procéder au surplus, comme il appartiendra par raison. (Aff. Jacques Coeur M., 1453-1457, 54).

 

-

Se vanter de + inf. "S'autoriser de" : ...il est publiquement et nottoirement crié, sur la peine du pilory, que nul ne aporte verjus vendre à Paris sans avoir cedule et enseignement des justices des lieux où eulx auroient prins iceulx ; que ladite prisonniere n'a de ce apporté ne aussi s'est ventée de avoir aucun enseignement (Reg. crim. Chât., II, 1389-1392, 251).

 

-

Empl. intrans. : ...fu fait venir et attaint le dessus dit Girart Doffinal, prisonnier, auquel fu demandé s'il avoit aucunes lettres de sa tonsure dont il estoit vantez par la maniere que dit est (Reg. crim. Chât., I, 1389-1392, 246).

 

3.

"Se faire fort (de faire qqc.), déclarer avec force que"

 

a)

Se vanter de + inf. "Se faire fort (de faire qqc.)" : ...beaucop luy greve d'avoir amené ses compaignons en lieu ou il s'estoit vanté de les bien faire festoyer. (C.N.N., c.1456-1467, 476). ...aucun mot estrange ou quelque terme de science qui leur soit incongnu, ilz dient incontinent que c'est nom de quelque deable ; en quoy ilz monstrent bien qu'ilz ne scevent que ung peu et qu'ilz n'ont gueres veu, et veullent et se ventent de tout corriger. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 7 r°). Primo ce maistre monachus Dit qu'il joura ung personnage Qui vauldra plus de cent escutz, Et se vante de faire raige (P. moyne, a.1500, 51).

 

-

Se vanter + inf. : ...Soy vantant sçavoir dire Ce qu'onques fut escript Par seulle fois le lire (MOLINET, Faictz Dictz D., 1467-1506, 93).

 

-

Se vanter que : ...piech'a se vanta Le Chief d'Or et forment jura Que tueroit sans guarison Le Beau Chevalier au Lyon. (Dame Lycorne G., c.1349-1350, 288). Et si se pora bien vanter Que de toute chevalerie Ara toute la signourie. (Dame Lycorne G., c.1349-1350, 314). Et se tu me fais gaaignier, Je te promet et si me vant Qu'a touz les jours de ton vivant Riche seras. (Mir. marq. Gaudine, 1350, 135). Roys Ostes, je me vant ici, Se vous ne me faites desrois, Que je seray d'Espaigne roys. (Mir. Oton, c.1370, 350). Va, beste, que disies que le temple Charroit et te loues et venties Qu'en trois jours le rediffiaries. Or sa, donc, tu l'ediffiaras ? (Pass. Auv., 1477, 212). Et encore outre vous vantez Que vous mesmes le pugnirés (Sav. serg. D.L., c.1480-1490, 33).

 

b)

"Déclarer, affirmer, garantir qqc." : Et pour ce Nostre Dame en sa cantique, ce est ou Magnificat qu'elle fit, se vente de son humilité et taist sa virginité quant elle dit : ... (FRÈRE ROBERT, Chastel perill. B., c.1368, 300). Car d'une chose je me vante Qu'en loyauté n'ay point failly (CH. D'ORLÉANS, Chans. C., c.1415-1440, 232). Le danger y est sy grant Que par ma foy je me vant Que diffamée j'en seroye. (Chans. XVe s. P., c.1430-1500, 60). Voecy monsieur, qui c'est vanté Et dict pour nous faire plaisir, De nous prester d'un bon desir Sis vins flipus avec cent soublz (Gent. moun. T., c.1500, 354).

 

-

En incise Je m'en vante./Je me vante. "Je l'affirme avec force, je m'en porte garant" : NOSTRE DAME. (...) Or chantez vous deux, je vous pri, Aucun biau chant. GABRIEL. Dame, voulentiers, je m'en vant : Michiel, chantons, quant li agrée. (Mir. abbeesse, 1340, 87). La demoiselle, je m'en vant, Quant venue fu a l'ostel De Montgriès, lors, de par Camel, Fist son message bien et biel. (FROISS., Méliad. L., t.1, 1373-1388, 35). Et a toute heure, je m'en vens, Queurent la tous les .IIII. vens (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 60). Rendez vous tantost au dit lieu Et nous bevrons bien, je m'en vant. (Path. D., c.1456-1469, 78). Il eust ung oncle lymosin Qui fut frere de sa belle ante : C'est ce qui le fait, je me vante, Gergonner en limosinois. (Path. D., c.1456-1469, 126). C'estoit le meilleur, je me vante, Qu'on treuve à faire bobelin (Sav. Calb. T., c.1475-1500, 139). Les parens de ses faux payens Nous les aurons tous je m'en vens (Myst. st Martin K., a.1500, 180).

 

Rem. GRÉBAN, Pass. J., c.1450, 409.

 

.

De ce / cela (je) me vante. "Je vous le garantis, vous pouvez m'en croire" : Et deux aultriers y ordonna (...), de ce me vant ! (LE PETIT, Champ d'or L., c.1388-1392, 192). Si grant puissance ot en sa vie, Et quant fut mort, n'en doubtez mie, Il ot trop plus grant que devant N'avoit, de ce me vant ! (LE PETIT, Champ d'or L., c.1388-1392, 197). Se le chat entre dans la bourde Souris hayront la chandelle, De cela bien je me vante. (Rapp., c.1480, 69).

 

-

Pouvoir se vanter que. "Pouvoir déclarer que, être assuré que" : Sire, bien vous poieis vanteir que teille chose ne pouriéz accomplir ! (JEAN D'OUTREM., Myr. histors G., a.1400, 122).

 

-

Se vanter en lieu de qqn. "Se faire passer pour qqn, se déclarer, se présenter autre qu'on n'est" : En lieu d'Esaü se vanta [var. se bouta], Sa beneïchon supplanta. (LE FÈVRE, Respit Mort H., 1376-1380, 118).
 

DMF 2020 - Synthèse Robert Martin

 Article 8/17 
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     VANTEREAU     
FEW XIV vanitare
VANTEREAU, subst. masc.
[GD : vantereau ; FEW XIV, 155b : vanitare]

"Vantard" : Ce sont orguilloux naturalx [orguilloux vantereaux, vanteriaux] Qui vont faisant le mirebealx (DUPIN, Mélanc. L., c.1324-1340, 92). Quant ce vaillant maistre et glorieulx vantereau, qui tant se estoit vanté et loué, eult ouÿ ce que cest homme lui avoit dit et qu'il le enhortoit de monstrer ses habillités et vaillantises, il ne fist pas grant bruit ne noise (TARDIF, Apologues R., c.1493-1498, 76).

REM. H. Lewicka, La Dér., 1960, 316 (XVIe s.).
 

DMF 2020 - Lexique complémentaire 2007 Robert Martin

 Article 9/17 
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     VANTERESSE     
FEW XIV vanitare
VANTERESSE, adj. et subst. fém.
[T-L : vanteresse ; GD : vanteresse ; FEW XIV, 155b : vanitare]

"(Celle) qui se vante, qui est présomptueuse" : Precheuses sont pluseurs et grandes vanteresses (GILLES LE MUISIT, Poésies K., t.2, c.1347-1353, 83). ...Qu'onques parole venterresse... (Cent ball. R., c.1388-1396, 79). Jehanne qui s 'est fait nommer la Pucelle, menterresse, pernicieuse (...) presumptueuse, malcreant de la foy de Jhesu-Crist, vanterresse, ydolatre, cruelle (FAUQ., III, 1431-1435, 14).
 

DMF 2020 - Synthèse Robert Martin

 Article 10/17 
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     VANTERIE     
FEW XIV vanitare
VANTERIE, subst. fém.
[T-L : vanterie ; FEW XIV, 155b : vanitare ; TLF : XVI, 919a : vanter (vanterie)]

A. -

"Vantardise, fait de se vanter, défaut de celui qui se vante" : Le trop parler me deffendoit ; Parler a point me commandoit, Sans baudour et sans venterie, Sans mentir et sans flaterie ; Car c'est chose moult honnourable D'estre en son parler veritable, Et verité ne quiert nuls angles, N'elle n'a que faire de jangles. (MACH., R. Fort., c.1341, 9). Et nompourquant tant en vueil dire Sans venterie et sans mesdire A sa loange seulement, Que de li venra proprement, S'en toute ma vie riens vail, A qui cuer, corps et ame bail. (MACH., R. Fort., c.1341, 13). Pour ce vous pri que des or mais Soiez cointes, jolis et gais, Loiaus, secrez sans venterie, Car vous avez loial amie. (MACH., R. Fort., c.1341, 141). Laissiez ester icelle vanterie ; Je ne donroie riens de celle bourderie (Hugues Capet L., c.1358, 99). ...Et s'estoie certeinnement Dalés lui plus seürement Que long de li, se m'i tenoie, Pour ce qu'ailleurs aler n'osoie, Qu'on ne me tenist pour espie. Et s'on dit que c'est venterie, Bien afferroit ceste loange A tel qui bien fait l'armerenge. (MACH., F. am., c.1361, 148). Et le vice qui excede en feignant plus grant chose soit apellé vanterie, et celui qui a tel vice soit dit vantëeur, et celui qui est en moins soit dit eyron. (ORESME, E.A., c.1370, 167). Une vertu moienne est opposite a ventance ou venterie, mais elle est nommee et est presque vers teles choses comme est la vertu dessus dite. (ORESME, E.A., c.1370, 266). Ce sont les .III. manieres devant dites de venterie, mais la second et la tierce emportent autres vices (ORESME, E.A.C., c.1370, 268). L'autre vertu aussi que Aristote appelle verité nous encline a sy bien nous maintenir en port et en parole que nous ne puissons estre repris de vanterie par nous loer trop excessivement, n'estre repris aussi de moquerie par nous trop abaissier contre raison (EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 444). Cil est nobles et pour tel se maintient, Sans vanterie et sans decepcïon, Qui envers Dieu obeïssant se tient Et fait le droit de sa professïon. (CHART., B. Nobles, c.1424, 396). C'est fol cuider et vanterie vaine Pour digne sang ou lignee haultaine De soy tenir pour noble, s'il n'y pert (CHART., B. Nobles, c.1424, 403). ...la folle vanterie D'ung jeune ouvrier (SAINT-GELAIS, Séj. honn. D., c.1490-1495, 340).

 

-

Au plur. "Propos de vantard" : ...vuiseuses paroles, Bourdes, mensonges et frivoles, Arrangies et attroppées, Malicieusement comptées, Ruses avec losangeries, Presumptions et vanteries Et toutes paroles volages. (MACH., D. Aler., a.1349, 268). Mais faire teles venteries afin d'avoir argent ou quelconquez chose de quoy l'en peut avoir argent, c'est plus laide chose et plus vituperable. (ORESME, E.A., c.1370, 268).

B. -

"Exagération"

 

-

Sans vanterie : Et se des oeuvres passees en ce temps de guerre se peut faire rapport sans vanterie et sans arrogance, on a peu veoir, en pou de jours, ung prince en joune aage esloignié par fureur et sedicion de la maison royal dont il est filz et heritier, guerroyé de ses ennemis, assailli de glaive et de parolles de ses propres subgiez... (CHART., Q. inv., 1422, 47). Et s'est fieux du milleur c'o jour d'ui soit en vie [var. du mont sans vanterie] (Jourd. Blaye alex. M., a.1455, 688).
 

DMF 2020 - Synthèse Robert Martin

 Article 11/17 
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     VANTESIE     
*FEW XIV vanitare
VANTESIE, (?)
[*FEW XIV, 155b : vanitare]

"Vantardise" : Vela mensonges bien ornees Et vantesie [l. vanterie ? Var. vantise] bien evidente Que personne tant imprudente Composast en trois jours entiers Telle euvre ou plus de mil ouvriers Ont ouvré quarante ans passéz. (GRÉBAN, Pass. J., c.1450, 276).
 

DMF 2020 - Lexique complémentaire 2007 Robert Martin

 Article 12/17 
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     VANTESSE     
FEW XIV vanitare
VANTESSE, subst. fém.
[T-L : vantece ; GD : vantece ; FEW XIV, 155b : vanitare]

"Vantardise"

REM. Trad. de Gilles Colonne, Gouvernement des Princes, 1444 (ms. déb. XVIe s., a reprimer vanteces), ds GD VIII, 146a.
 

DMF 2020 - Lexique complémentaire 2007 Robert Martin

 Article 13/17 
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     VANTEUR     
FEW XIV vanitare
VANTEUR, adj. et subst. masc.
[T-L : vantëor ; GDC : vanteor ; FEW XIV, 155b : vanitare ; TLF : XVI, 918 : vanter (vanteur)]

A. -

"(Celui) qui se vante, vantard" : Avecques ce il est vanterres : "Je suis, je sçay, j'ay fait, j'ai dit." (Renart contref. R.L., t.2, 1328-1342, 125). ...Si comme font aucun chanteur Qui de leur chant sont grant vanteur. (Best. lap. Rosarius S., c.1330, 96). Un tel cornart, un tel corneur Qui de son vent est dit vanteur (GUILL. DIGULL., Pèler. vie hum. S., c.1330-1331, 244). Et le vice qui excede en feignant plus grant chose soit apellé vanterie, et celui qui a tel vice soit dit vantëeur, et celui qui est en moins soit dit eyron. (ORESME, E.A., c.1370, 167). Celui qui superhabunde est appellé ventëeur, qui faint et se vente de grans choses et glorieuses lesquelles ne sont pas en verité, et qui faint les choses plus grans ou grandes que ilz ne sont. (ORESME, E.A., c.1370, 267). Et la cause est car le ventëeur est communelment meü de plus mauvais mouvement, c'est a savoir, de orgueil ou de convoitise, comme il est dit devant (ORESME, E.A.C., c.1370, 270). ...item se (...) le roy est voiant ce en songe et il ploiera les genolz devant l'ydole, signifie qu'il sera venteur (Expos. songes B., 1396, 65). Cil Rollant fut felle, orguilheux et vanteurs, qui ne prisoit nulz hommez que luy. (JEAN D'OUTREM., Myr. histors G., a.1400, 60). Mon maistre n'est c'ung anchanteur, Ung orguilleux et ung venteur, Controuveur de novelle loy. (Pass. Semur D.M., c.1420 [1488], 173). Mais ceulz qui aiment fausseté Doivent avoir meschanceté, Comme Symon, vostre enchanteur, Faulz, renoié et fol vanteur, Qui Dieu tout puissans se fesoit, Qui es cieulx voloit, ce disoit ; Mais non fesoit. (Mart. st Pierre st Paul R., c.1430-1440, 142). ...ces chevaliers vanteurs (Percef. I, R., t.1, c.1450 [c.1340], 460). Pour tout ce fournir et parfaire, J'ordonne mes executeurs, Ausquelz fait bon avoir affaire Et contentent bien leurs debteurs. Ilz ne sont pas moult grans vanteurs Et ont bien de quoy, Dieu mercys ! [Comment. de C. Thiry : leur argent leur permet de tenir leurs engagements. Cf. le proverbe : De grand vanteur petit faiseur] (VILLON, Test. T., 1461-1462, 245). ...il usurpe presumptueusement la gloire qu'il en deüst rendre à Dieu, qui pour ce livre le vanteur à l'escorcheur d'enfer. (Ovide mor. B., 1466-1467, 194). Cestuy Martin fust ung grand homme maigre, bien representant, et de condicion grant parlier et fort grant vanteur, et apparent de petite vertu (LA MARCHE, Mém., I, c.1470, 321). De ces choses se vantoit Cirus ou commencement de la bataille, combien que en riens ne fust vanteur par nature (VASQUE DE LUCÈNE, Cyropédie G.-G., 1470, 232). [autre ex. p.215]

 

Rem. Renart contref. R.L., 1328-1342, gloss. (vanterres) ; Percef. IV, R., c.1450 [c.1340], 735/74.

 

-

Prov. De vanteur petit faiseur : Qui trop emprent Souvente fois il se repent ; Mais de venteur petit faiseur. (Myst. Viel test. R., t.5, c.1450, 338). [Cf. aussi Prov. H., 1330-1500, 243] Sire, dist elle, point ne vous tendray pour excusé tant que voz parolles avront samblance de verité, car chevaliers vanteurs sont voulentiers de petit fait. (Percef. IV, R., c.1450 [c.1340], 735).

 

Rem. Cf. aussi DI STEF., 866b : s.v. vanteur et 732cs.v. prometteur : Grand prometteur voit-on souvent mentir.

B. -

"Celui qui vante qqc." : Il sont venteurs de sapience, et non pas ameurs (FOUL., Policrat. B., VII, 1372, 360).
 

DMF 2020 - Article revu en 2015 Hiltrud Gerner

 Article 14/17 
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     VANTEUX     
FEW XIV vanitare
VANTEUX, adj. et subst. masc.
[T-L (renvoi) : vantos ; GD : vantos ; FEW XIV, 155b : vanitare]

I. -

Adj. "Vantard" : Ainsi le font les orgueilleus, Gens plains de vent et gens vanteus, Ne (Qui) ne quierent que vaine gloire (GUILL. DIGULL., Pèler. vie hum. S.C., c.1330-1331, 136). La premiere, pour continuer ma verité au recit des presentes memoires, et l'aultre pour donner exemple et doctrine aux josnes gens qui mesdits memoires liront cy après, qu'ilz se gardent d'estre vanteulx ne golias en parolles, car souvent et communement le lyon en parolles est la brebis en oeuvres (LA MARCHE, Mém., I, c.1470, 323).

 

Rem. CHASTELL., ROBERTET, MONTFERRANT, Douze dames Rhétor. C., 1462-1463, 27, 306 ; 30, 36 (venteux).

II. -

Subst. "Celui qui se vante, vantard" : Ainsi le font les orguilleus, Gens plain de vent et les vanteus Qui ne quierent que vaine gloire [adj. ds l'éd. S, v. ci-dessus] (GUILL. DIGULL., Pèler. vie hum. D.-M.-S.-T., c.1330-1331, 55). Et lors ces folz, ces grans vanteux, Sont tous confus et marmiteux Quant ilz considerent leur fait. (ALECIS, Blas. faulses am. P.P., a.1486, 226). [GD VIII, 146c]
 

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     VANTISE     
FEW XIV vanitare
VANTISE, subst. fém.
[T-L : vantise ; GD : vantise ; FEW XIV, 155a : vanitare]

A. -

"Vantardise, fait de se vanter, défaut de celui qui se vante" : Mais en interrogant ou en demandant convient eschiever deux vices, c'est asscavoir vantise et deception (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 66). De vantise dist Clement comme dessus est thoucié : «Auchuns demandent comme ygnorans et contredient comme scachans». (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 66). Non pour quant en celle cointise N'i a outrage ne vantise, Car bien doivent chil avoir soing, Qui d'iauls conforter ont besoing, D'estre joli et envoisié, Quant il en sont dou faire aisié, Mieuls alosé en toutes cours. (FROISS., Pris. am. F., 1372-1373, 45). Non que par voie je le di De vantise, ains m'en escondi : Je ne le di fors par exemple, Ensi qu'offrande est mise au temple (FROISS., Pris. am. F., 1372-1373, 54). Car mes parolles et mi fet, Se dire le puis sans vantise, Mes qu'il amaissent me hantise, Sont tout prest en leur ordenance (FROISS., Joli buiss. F., 1373, 204). Plus faitis Que cointise Est ; mesdis Et ventize Het toudis Et desprise, Li bons, li frans, li gentis. (MACH., Les lays, 1377, 369). Trop est folle ta vantise, Ma fillette belle et gente, Qui cuidiez qu'en telle guise Amours te lait ta jouvente Passer (CHR. PIZ., Cent ball. amant dame C., c.1409-1410, 41). Maintenant voy je bien qu'en toy a plus de presumpcion que de prouesse, et de vantise que de valeur, voire et de follie que de sens ; car c'est parfaitte follie a toy de toy nommer meilleur chevalier de moy. (LEFÈVRE (R.), Hist. Jason P., c.1460, 137). ...et celluy qui quiert avoir et atteindre à honneur et renommée par la vantise de sa propre langue, ressemble le chien courant qui chasse et veut prendre le cerf ou la beste sauvaige, et de sa langue va toujours criant et abayant après, tellement que, tant plus la quiert et cuyde approucher le chien, plus fuit et s'esloingne la beste à son povoir (LA MARCHE, Mém., I, c.1470, 323).

 

Rem. GRÉBAN, Pass. J., c.1450, gloss. (vantise).

 

-

Au plur. "Propos de vantard" : Alors Gerart luy escrya a haulte voix et luy dist : «Vassal, des ore mais je vous conseille que voz vantises et haulx parlers voelliés refraindre. Assés de fois ay oÿ dire que trop parler nuist, sy est vilonnye de tenchier, et manechier grant folye. Car au deppartir on porra veoir lequel de nous deux ara victoire.» (Gérard de Nevers L., c.1451-1464, 123). Trop fu desplaisant Jason quant il oy les vantises de son ennemy. (LEFÈVRE (R.), Hist. Jason P., c.1460, 137).

B. -

"Présomption, exagération" : De moienneté dist Ennode : «Escripre superfluité est espece de vantise, soy taire de choses necessaires est contempnement». (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 136).
 

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     VANTISON     
FEW XIV 155b vanitare
VANTISON, subst. fém.
[T-L : vantison ; GD : vantison ; FEW XIV, 155b : vanitare]

"Vantardise" : Si me dira pour quel raison Il est plain de tel vaintison Que dieu et filz de dieu se fait. (Ovide mor. D., c.1390-1410, III, 1862).
 

DMF 2020 - MAJ 2020 Hiltrud Gerner

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     VANTOIRE     
FEW XIV vanitare
VANTOIRE, subst. masc.
[GD : vantoire ; FEW XIV, 155b : vanitare]

"Celui qui se vante, vantard (?) ; vanterie (?)" : ...les Anglois sont grans vantoires en mesprisant toutes nacions fors que la leur (Déb. hér. armes P.M., c.1454-1456, 5). [Dans l'hyp. d'une lecture font au lieu de sont, vantoire pourrait avoir le sens de "vanterie"] Telz sermons Ne sont pas bons a controuver Qu'il n'est bien seur de les prouver, Tellement qu'il soit tout notoire, Car certes par ung tel ventoire Plusieurs se pourroyent abuser. (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 859). [Faut-il comprendre vantoire "vanterie" (à rattacher à FEW XIV, 155b : vanitare) ou s'agit-il d'une erreur pour inventoire "invention" ? (Au passage corresp. dans GRÉBAN, Pass. J., c.1450, 394, on lit : Car par une telle inventoire) J.-L. R.]
 

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