"Prendre au piège" : Peditatus (...) : empiegés (Aalma R., c.1380, 304).

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"Entraver" : ...hec pedana, ne. g. chaine de fer a mettre prisoniers. Item pedicatus, a, um. g. ampieges ou enchaines. b. hualet pe chadenet. (LAGADEUC, Catholicon G., 1499, 35). [s.v. chaden]
 

"Muni de pièges" : Le parc troevent clos et piegiet (Pastor. B., c.1422-1425, 170). Et en fin auques prés du bois Ont entr'iaux ung parc assiegiet, Hault cloiet et parfont piegiet, Et l'assaillent moult fierement Pour le mettre a destruisement. (Pastor. B., c.1422-1425, 215).
 

"Piège" : Ce piege fut en haste bel et bien fait, et ne demoura gueres que ung loup passant pays s'attrappa leens (C.N.N., c.1456-1467, 354). ...mais il trouva que les Gantois avoient fortiffié le villaige, qui est cloz de marestz et de marescages, et avoient encloz en leur fortification l'abbaye de Los en Flandre, qui est une grosse abbaye de l'ordre de Cisteaulx, et n'avoit que une entrée bien barrée, et fossillée de grands fossez et de pertuis tout à l'entour, à maniere de piesges, pour garder que l'on n'y peust approcher à cheval (LA MARCHE, Mém., II, c.1470, 277).

Rem. Invent. mobiliers ducs de Bourg. P., t.1, 1352, 125 (pige).

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Prendre au piege/en un piege : Se tu pues sentir ou vëoir Que tes anemis assëoir En bourc, en chastel ou en ville Te vueillent, aies tant de guille Qu'adès aies la clef des chans, S'orras des oisillons les chans, Et ne te laisse par un siege, Einsi comme un leu, penre au piege. Et se tu y vues demourer, Y te couvient sans demourer Yssir a plain et toy combatre Pour ton heritage debatre, Ou ton honneur n'i seroit mie. (MACH., C. ami, 1357, 119). Bons chevaliers et clers lettrez Doit en tous temps estre aprestez D'estudier au commun bien, Sanz nul d'eulx prandre ce lien De mariage, qui trop grieve A ceuls qui sont prins en ce piege (DESCH., M.M., c.1385-1403, 271). En grant yver, par voye amere, Au duc Mauclerc mistrent le siege, Et au derrain fut prins au piege Par assault, par asseoir, par mine. (DESCH., M.M., c.1385-1403, 308). Ci devise a prendre es loux aux pieges (GAST. PHÉBUS, Livre chasse T., 1387-1389, 262). S'ilz estoient prins en ung piege, Que ces matins ne seussent courre, J'ordonne, moy qui suis son miege [de Jehan Riou, marchand pelletier et capitaine des archers de Paris], Que des peaulx sur l'iver se fourre (VILLON, Test. R.H., 1461-1462, 95).

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P. métaph. : Et ceuls cy qui samblablement Ont de mariage tourment Et servitute qui les grieve, Me vouldroient mettre en ce piege, Pour reconforter leur dolour D'avoir compaignon en leur plour (DESCH., M.M., c.1385-1403, 26).