I. -

Adj. indéf. [Avec ou sans art.] : ...verité est que les autres arts et sciences enseignent... (ORESME, E.A., c.1370, 98). Mais de ceci recommencerons nous a parler autre fois. (ORESME, E.A., c.1370, 118). ...posé que il n'ensuit [l. s'ensuit] autre chose (ORESME, E.A.C., c.1370, 118).

-

L'autre + subst. "Le reste de" : Tant fera cest enfant (...) Que [Charles] l'emperiere et tout l'autre barné, Sera par cest enfant de la mort respité. (Galien D.B., c.1400-1500, 11).

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Autre chose : Ne onques ne trouvèrent à qui parler par manière de bataille ; si ne demandoient il aultre cose. (FROISS., Chron. R., VIII, c.1375-1400, 170).

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Entre autres choses : Item, entre autres choses l'en doit grandement et forment eschivier ce qui est delitable, et soy garder et gaitier de delectacion sensible (ORESME, E.A., c.1370, 173).

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L'autre jour après / à l'autre jour. "Le surlendemain" : Au quatrime jour, il se departirent et vinrent à Maide, et à l'endemain à Tillay, et à l'autre jour apriès à Bain. (FROISS., Chron. R., X, c.1375-1400, 25). Et fu ordonné des Englès à leur departement que il feroient tant deviers le conte que à l'autre jour ils et li dus aroient plus de parlement ensamble. (FROISS., Chron. R., X, c.1375-1400, 43).

-

Autre que : Mais il semble que ou continent et en l'incontinent a une chose aussi comme naturelment nee, laquelle est autre que raison (ORESME, E.A., c.1370, 143).

-

Autre de. "Autre ... que" : "Sire, nous sommes chi envoiiet de par monsigneur de Flandres." - "Quel signeur ? dist li evesques." - "Le conte, sire, respondirent cil ; il n'i a autre en Flandres signeur de lui." (FROISS., Chron. R., XI, c.1375-1400, 98).

-

[Avec une idée de différence] "Différent" : ...laquele fin nous voulons et desirons pour soy meïsme et toutes autres pour elle et non pas chascune fin pour autre fin. (ORESME, E.A., c.1370, 104).

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[Répétition marquant la diversité] Autre et autre : Item, aucuns des autres premiers philosophes dient que toutes autres choses, fors une seule, sont continuelment autres et autres et fluent aussi comme le temps ou un son. (ORESME, C.M., c.1377, 588).

II. -

Pron. indéf. : ...laquele fin nous voulons et desirons pour soy meïsme et toutes autres pour elle et non pas chascune fin pour autre fin. (ORESME, E.A., c.1370, 104). Donc se ensuit il que celle chose est simplement parfaicte qui est elisible pour elle et nullement pour autre (ORESME, E.A., c.1370, 118).

-

Un / une autre / l'autre / les autres : ...et unes choses sont delitables en un aage et les autres en autre (ORESME, E.A., c.1370, 418). Ung larron fut mis a sa dextre [Jesuchrist] Et ung autrë a la senestre (RÉGN., F.A., 1432-c.1465, 109).

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Ne un ne autre. "Ni l'un ni l'autre, personne" : Nous debvons ceste pierre prandre (...) Et la gecteron sur le sepulcre Affin que nunlz amblet ne le puisse (...) Pour quoy mon ayde debvés escouter : Vous deux d'une part et moy d'un' aultre Prenons, affin que ne viengne ne ung ne aultre Qui en puisse le corps pourter. (Pass. Autun Biard F., 1470-1471, 137).

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Les autres. "Ceux qui restent" : ...car les bons les [les songes] ont communelment meilleurs que ne ont les autres. (ORESME, E.A., c.1370, 143).

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Au plur. [Dans un groupe] "Personnes supplémentaires" : Si regardèrent l'avant garde qui passoit, où il pooit avoir environ quinse cens lances, le connestable, les mareschaulx, le maistre des arbalestriers et le signeur de Couchi, et tantos le duc de Bretaigne, le conte de Flandres et le conte de Saint Pol, et pooient estre autres quinse cens lances. (FROISS., Chron. R., XI, c.1375-1400, 131). ...lui qui parle et ledit messire Jehan Chasteau et austres se furent partiz dudit hostel, et estoient en la rue (Reg. crim. Chât., I, 1389-1392, 411). Item, pour despence par lui faicte, tant ledit dymenche au soir comme le lundi ensieuvant derrenier passé, au disner, pour lui et sadicte fiancée, et autres en leur compaignie, X s. par. ou environ. (Reg. crim. Chât., I, 1389-1392, 117).

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Uns qu'autres : En ceste meisme saison (...) mist sus messires Robers Canolles une grande chevaucie de gens d'armes ; et estoient bien troi mil combatans, uns c'autres. (FROISS., Chron. L., V, c.1375-1400, 185). Et furent au dit passage au devant des Englès bien douze mil hommes, uns c'autres, dont il y avoit bien deux mil combatans à tournikiaus. (FROISS., Chron. L., III, c.1375-1400, 158).

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De fois en autre : Et regardoit de fois en aultre ses gens et looit Dieu de ce qu'il en veoit si grant fuison. (FROISS., Chron. L., V, c.1375-1400, 20).

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De jour à autre : Priesque tous les jours i avoit assaut ou de jour à autre. (FROISS., Chron. R., XI, c.1375-1400, 243).

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[Avec une idée d'oppos.] Un... l'autre... l'autre : ...verité est que les autres arts et sciences enseignent une estre bon edifieeur ou bon paintre, l'autre estre bon advocat ou bon notaire, l'autre estre bon medicin ou bon musicien et ainsi des autres arts et doctrines. (ORESME, E.A., c.1370, 98).

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[Représentant des adj.] L'un et l'autre : Jehans de Launoit (...) avoit plus chier à estre ocis que ars ; et il fu l'un et l'autre. (FROISS., Chron. R., X, c.1375-1400, 70).

-

"Autre chose" : Dont ledit duc de Bourgongne fut très mal content de lui, jà soit ce que pour lors ne le peut il avoir autre. (Doc. 1411. In : MONSTRELET, Chron. D.-A., t.2 c.1425-1440, 158).
 

A. -

[Dans le passé] "Autrefois, jadis" : Vous m'avez courouchiet et ore et autrefois (Renaut Mont. B.N. V., c.1350-1400, 812). Mais autrefois je avisay une opinion telle : que ja soit ce que le .VIIIe. espere soit meue de .II. mouvemens (ORESME, C.M., c.1377, 488). ...par lesdiz maistres Jehan Truquam et Dreux d'Ars fu tesmoigné qu'il se recordoyent bien que autreffois icellui prisonnier avoit esté souspeçonné et emprisonné oudit Chastellet, pour souspeçon qu'il ne feust joueur de faux dez, et à la buchette et chevillete (Reg. crim. Chât., I, 1389-1392, 166). ...et que comme autrefois elle li avoit promis de la aler veoir souvent (Reg. crim. Chât., I, 1389-1392, 339). ...et, après ce, lui demandasmes se ès parties où il avoit mis et jetté lesdites poisons, aucunes gens ou bestaulx en estoient mors, dit que riens n'en scet, quelque chose qu'il ait autresfoiz depposé. (Reg. crim. Chât., I, 1389-1392, 466). Mes tres chiers seigneurs, plaise vous savoir que le roy d'Ausay l'a demandee a femme, mais elle ne s'i est pas voulu assentir, pour ce que autrefoiz avoit esté mariez. (ARRAS, c.1392-1393, 150). Et cil si fist le commandement de la royne, et vint aux barrieres entre les deux tours du cloz, et leur demanda en hault que ilz queroient. Et lors dist le chevalier qui autreffoiz avoit esté en Chippre : Laissiez nous entrer ; c'est un des freres du roy Uriien qui lui vient a secours contre les Sarrasins. (ARRAS, c.1392-1393, 215). Et fu la acordé que li rois d'Engleterre venroit a Villevort, ou autrefois avoit esté (FROISS., Chron. D., p.1400, 414). Aulcuns Alixandre choisirent Et cognurent, car aultrefoiz L'orent veu (CHR. PIZ., M.F., IV, 1400-1403, 44). ...pourveu que la Court leur croisse la provision autrefois faicte (BAYE, II, 1411-1417, 10). ...après ce que le procureur du Roy a esté sur ce oy, lequel a recité et tenu pour repeté ce que autrefois avoit dit en ceste matiere (FAUQ., III, 1431-1435, 149). Et en devisant avec damp Abbés il vist en son doy le tresbel et gros rubi balay qu'il avoit a Madame autrefoiz veu porter (LA SALE, J.S., 1456, 259). Mon amy, vous m'avez autrefoiz priée de ce dont je vous requier. Aujourd'uy, vous avez fait ce qu'en vous est... (C.N.N., c.1456-1467, 348). Et, fut congneu manifestement que c'estoit ledit de Bourgongne à six choses : la premiere et la principale fut aux dens de dessus, lesquelles il avoit autrefois perdues par une cheute (ROYE, Chron. scand., II, 1460-1483, 41). "Veez-là tel ; je le congnois bien ; je l'ay autrefois veu." (BUEIL, I, 1461-1466, 42). ...le prisonnier peult estre (...) quelque mauvais traitre qui a aultreffoys fait quelque traison et encore pourroit faire (BUEIL, II, 1461-1466, 214). Nous avons anticipé l'eure Que les bestes de se pays Pour coustume font leur logis Aux champs, es vignhes ou es boys. J'en y ay pris aultrefois trois, Tout a ung cop entre mes cordes. (Pass. Auv., 1477, 141). ...et luy offroit certaines rescompenses qu'il demandoit pour la conté de Guyse, comme aultresfoys luy avoit promys. (COMM., II, 1489-1491, 34). Fors seullement le peché des maulvais ? MARS. Qui fist mourir autresfois en Egipte Les premiers nez de mort aspre et subite (Cene dieux, c.1492, 119).

B. -

[L'agglutination de l'adj. indéf. produit une var. de la loc. une autre fois (ou "d'autres fois")] "Dans une circonstance différente (quelle que soit l'époque)" : Vous avez oy la substance ycy ung petit en sus. Si n'en ay que faire de parler aultreffois ce seroit chose redicte. (FROISS., Chron. M., XIV, c.1375-1400, 29). Or avoit-on d'usaige que, pour luy faire rescauffer et faire suer, on boutoit une buisine d'arrain en son lit, et luy souffloit-on air volant. (...) cela le rechauffoit et faisoit suer, ainsi comme on avoit fait aultrefois sans malengien. On fist adont. La chose contourna sus le pilz pour le roy, ainsi que Dieux ou le diable le vouldrent (FROISS., Chron. M., XIV, c.1375-1400, 187). Noble duc, la cité et nous sommes du tout en vostre commandement, plus que a seigneur marchissant que nous ayons. Et ne nous espargniez de chose que nous puissions faire, car nous en sommes tous prests, et ore et autresfoiz. (ARRAS, c.1392-1393, 176). ...par la baniere que uns chevaliers portoit toute droite, il le raviserent, car bien l'avoient veu aultrefois (FROISS., Chron. D., p.1400, 692). Sur quoy le procureur du Roy a autrefois dit à la Court qu'il avoit consenti et consentoit que ladicte garnison soit widée desdiz hostelz (FAUQ., III, 1431-1435, 150). ...vous ne direz, descouverrez ne ferez savoir ce que je vous diray presentement ne autrefoys (LA SALE, J.S., 1456, 36). ...a madame la royne aucunefoiz la belle haquenee, autrefoiz le beau cheval (LA SALE, J.S., 1456, 71). ...Amour envoya nostre marchant devers sa patiente, et luy presenta comme aultrefoiz chiens et oyseaux, son corps et ses biens (C.N.N., c.1456-1467, 146). ...cuidans (...) que leurs dames en deussent estre mal contentes, et qu'elles les deussent rappeller ores ou aultrefoiz. (C.N.N., c.1456-1467, 364). ...il pensoit de les bouter dedans les chaudieres et grands potz de cuyvre qui estoient en la cuisine ; aultrefoiz de les bouter en sa manche. (C.N.N., c.1456-1467, 398).

Rem. Graphie séparée : Si regardèrent entre iaulx que il i convenoit pourveïr de remède et amender che fourfait ores ou autre fois, et euls mettre en le merchi dou conte. (FROISS., Chron. R., IX, c.1375-1400, 180).

-

Un / une autrefois : ...et [à la guerre] on fait aucuneffoys plus à cincq cens hommes que on ne feroit à deux mille une autreffoys. (BUEIL, II, 1461-1466, 93). ...la guerre requiert dilligence. On fait aucuneffoys plus o cincq cens hommes que on ne feroit ung aultreffoys atout deux mille. (BUEIL, II, 1461-1466, 117). Ung autreffois nous pourrons bien Parler nous deux plus a loisir. (P. Jouh. D.R., a.1488, 32).
 

A. -

"D'une manière différente ou contraire"

1.

Faire qqc. autrement : Ces choses, le Roy nostre souverain seigneur m'a commandé vous dire pour vous advertir ; car il seroit courroucé se faisiez aultrement pour l'esperance qu'il a de soy servir de vous au temps advenir, et pour la bonne relacion qu'il en a ouye. (BUEIL, II, 1461-1466, 30). J'eusse miz peine de me retraire avec mes gens, se n'eust esté la fiance que j'ay en vous et peut-estre que je me feusse bien retraict sans vostre dangier. Touteffoys j'ay mieulx amé demorer avecques vous que faire autrement. (BUEIL, II, 1461-1466, 240).

-

[Après la nég.] : ...elle en fut bien joyeuse, sans en faire semblant en parolles, en maniere ne aultrement (C.N.N., c.1456-1467, 24). En cellui point, il y auroit butin et non aultrement. (BUEIL, I, 1461-1466, 225).

-

Plus que autrement : ...qui semble chose bien estrange, et est plus à presumer que autrement ["ceci est à présumer et non autre chose, à savoir que..."] qu'ilz n'ont voulenté aucune de faire reparacion des excès, et est à doubter que se plus grant cas (que Dieu ne vueille !), estoit commis de leur part, que de legier on n'en auroit pas reparacion (ESCOUCHY, Chron. B., t.3, Pièces justif., 1446, 160).

-

Autrement que : ...consideré que desus ne peut estre ou ciel autrement que dit est devant selon le mouvement du ciel. (ORESME, C.M., c.1377, 332).

-

P. ell. "Autrement dit, en termes différents" : ..le roy Alexandre prinst et apprehenda une fois ung piratte, autrement larron ou escumeur de mer (BUEIL, I, 1461-1466, 122).

2.

"Différemment dans un sens positif, c'est-à-dire davantage" : "Se chils païs de Liège vous fust ossi procheins de visnage comme sont Braibans et Hainnau, vous fuissiés autrement confortés de nous que vous ne soiiés." (FROISS., Chron. R., X, c.1375-1400, 204).

-

Ne ... autrement. "Pas davantage, c'est-à-dire pas du tout" : Chil de Becheriel furent moult couroucié, quant si longhement que plus de quinse mois s'estoient tenu et si vaillamment, et si n'estoient aultrement conforté. (FROISS., Chron. R., VIII, c.1375-1400, 192). Et trouva les portes toutes ouvertes (...) et demanda que c'estoit à dire que on ne gardoit autrement la ville. (FROISS., Chron. R., XI, c.1375-1400, 66).

3.

[Avec une valeur adversative, dans une articulation de phrase] "Sans quoi" : ...puisque son adverse partie estoit deffendeur, il le devoit oultrer dedans le soleil couchié, ou aultrement il perdoit sa cause. (BUEIL, II, 1461-1466, 111). Et prenez vostre champ en lieu où ceulx de la ville ne puissent saillir sur vous ne vous batre de leur artillerie, se vous povez. Et puis vous povez partir de vostre logeis seurement et faire voz approches et descendre vostre artillerie ; aultrement non. (BUEIL, II, 1461-1466, 40).

B. -

"Dans des conditions différentes, ailleurs". : Et, quant il eust son armée bonne et grosse, il entra ou payz de ses ennemyz et exilla payz et destroussa gens d'armes en logeiz et aultrement, qui ne s'en doubtoient point. (BUEIL, II, 1461-1466, 112).

-

"Si les circonstances étaient différentes" : Et faissoit une très belle saisson et sèche : aultrement sus celle marine, gens et chevaux euissent eu trop fort tamps, ne on ne peuist estre alé avant. (FROISS., Chron. R., XI, c.1375-1400, 127).

-

"Sans cela, sans quoi" : ...luy conseillerent qu'il baillast la dicte femme, s'il estoit sage, aultrement luy tolliroient par force (C.N.N., c.1456-1467, 550).
 

[Mot outil destinϩ au lemmatiseur]
 

I. -

[Pron. indéf.] "Quelqu'un d'autre" : Il envoia monsigneur Godemar dou Fay en Tournay, pour là aviser des besongnes, et penser que la cité fust bien pourveue, car il se doubtoit plus des Flamens que d'autrui. (FROISS., Chron. L., II, c.1375-1400, 41). "Si ne li ai que faire de criier merchi, mais à Dieu voel je criier merchi et non à autrui, et li pri boinement que il me pardonne mes fourfais." (FROISS., Chron. R., XI, c.1375-1400, 81). "...Aussi est-ce grant chose que d'exposer son corps à la mort pour le bien d'autrui." (BUEIL, I, 1461-1466, 56).

II. -

Subst.

-

L'autrui. "Le bien d'autrui" : Et, en parlant veritablement, veu qu'il voulloit avoir le sien et l'autruy, on le povoit plus amplement appeller persecuteur ou tirant que empereur ou triumphant. (BUEIL, I, 1461-1466, 122). ...et ceulx qui ont bonne foy la treuvent voullentiers, et Dieu leur aide, quant ilz ne tendent à riens avoir de l'autruy. (BUEIL, II, 1461-1466, 258).

-

Nostre droit et l'autrui. "Notre droit et celui d'autrui" : Et que ce soit ferme chose et estable à tous jours, nous avons fait mettre nostre grand seel à ces lettres. Sauf en autres choses nostre droit et en toutes l'autrui. Donné à la chasse, en la forest de Montmorency (Doc. Poitou G., t.3, 1349, 8). Et affin que ce soit chose ferme et estable à tousjours, nous avons fait mettre nostre scel à ces presentes. Sauf en autres choses nostre droit et l'autruy en toutes. (Doc. Poitou G., t.11, 1469, 155).