| [1]
Se tu veux avoir paix et vraie union, il convient que tu mettes tout au derriere et que tu aies toy mesmes devant tes yeux, car tu prouffiteras moult se tu te conserves ferialement de toutes cures. (Internele consol. P., 1447, 17). |
| [2]
Benois sont les yeux qui sont clos aux choses exteriores et ententis aux choses interiores ! (Internele consol. P., 1447, 63). |
| [3]
Aies Dieu devant tes yeux et ne sois ja contentieulx par paroles queruleuses. Car se presentement il te samble que tu succombes et que tu seuffres confusion que tu n'as pas desservy, ne te indigne pas de ce, et ne diminue ja pourtant ta couronne par impacience (Internele consol. P., 1447, 177). |
| [4]
Mais qui son cuer n'a par dedens ne Dieu devant ses yeux, tantost est esmeü par parole de vituperacion. (Internele consol. P., 1447, 203). |
| [5]
Il est assez latent et appert a peu de gens en chascune chose, toutevoies il ne erre ja ne ne peut errer, supposé qu'il ne samble mie droiturier aux yeux des insipiens. (Internele consol. P., 1447, 204). |
| [6]
Sire, donne moy sçavoir ce qui fait assavoir, et amer ce qui fait a amer ; ce loer qui souverainement te plaist, ce reputer qui te appert precieux et ce vituperer qui est souillié devant tes yeux. (Internele consol. P., 1447, 225). |
| [7]
Ne me laisse point jugier selon la vision des yeux exteriores, ne sentencier selon l'oÿe des oreilles des hommes non sages, mais en vray jugement discerner des choses visibles et espiritueles (Internele consol. P., 1447, 225). |
| [8]
C'est grant insipience que, choses utiles et necessaires mises en negligence, nous n'entendons toudis que a choses curieuses et dampnables, aïans yeux et ne voions point. (Internele consol. P., 1447, 276). |
| [9]
Mais l'ours sur l'escu l'agrippa [le chevalier] Et sur l'espaule le happa; La maille desront et descire Et l'escu jus a terre tire. Bien lui ot l'espee besoing: L'ours va ferir dessus le groing, Qui si fort l'avoit agrippé, Que tout le groing lui a coppé Plus de plain pié, je le recorde. Or n'a plus garde qu'il le morde, Car trenchié l'a jusques aux yeux (COUDRETTE, Mélus. R., c. 1400, 320). |
| [10]
«...sy me repens de ce que je lez [le coeur et les yeux, apostrophés dans un passage précédent] ay blasmez et reprouchiez, confessant que ch'a esté par vuydeur de chief et par deffaulte de mon bon sens ce que j'en ay dit.» (Comte Artois S., c.1453-1467, 130). |
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Attestation de 