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Le lundi aprés (...), le duc de Milan avoit fait appointier ung disner en la grant salle du palais, le plus somptueux qui jamés avoit esté veu au pays et de plus grant magnificence, car y avoit de ricesses et de somptuositéz jusques a esmervellier les voians (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 245). |
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Si descendirent les nobles barons françois et commencerent a entrer en pays fierement arroiéz, la ou assez tost et sans gueires aller avant trouverent en barbe ung abbé nommé ... atous VIm de communes, bons combatans et fors, lesquelz, voians François prendre pays et venir contre eulx fellement, commencerent a courir sus ausdiz François et a les envaÿr en tout aÿr de mort de leur trait ; mes le premier cop fait et le second, firent semblant lesdiz Anglois de reculler arriere et de eulx en fuir (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 293). |
| [3]
Lesquelz Bretons, ainsi que s'en retournerent ayans habandonné les François, trouverent les Espaignos qui s'en alloient rifflans aprés eulx et pour avecques eulx descendre ; mais voians que les Bretons les avoient habandonnéz et relenquis, qui faisoient aucques prés la plus saine part de leur force, tournerent voiles aussi en arriere d'Angleterre et lesserent François en ce dangier et en leurs adventures et perilz. (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 294). |
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...et le remanant de sa chevalerie voians le tournoy advanchier s'esmeurent et a broches d'esperons, lances couchees, se vindrent lancier es Bretons, desquelz ilz abattirent a ung bruit plus de .XX. et a pluiseurs percerent les escus. (Jehan d'Avennes F., c.1465-1468, 88). |
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Mais comme soubdeine creance soit mere d'erreur, marrastre de conseil, cause de feintises, trabuchet de son obeisseur et tousjours voisine de repentance, se nous sommes hommes, se nous sommes cler voians, se nous sommes caux et advisiez, se nous ensuivons les auctorités des honnorables loix qui tant recreingnent soubdeineté de croiance, que selon leur conseil il est commendé aux juges qu'ilz ne croient riens follement (PREMIERFAIT, Cas nobles hommes G., 1409, 157). |
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...le dit Boys Rome, parent des diz Guillotz, voians que le dit suppliant se defendoit des diz Guillotz, print un instrument appellé rabale dont il frappa le dit suppliant sur sa teste telement que a po qu'il ne cheut à terre. (Doc. Poitou G., t.6, 1390-1403, 65). |
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Depuys lesquelles lettres ainsi contrefaictes, lesdiz supplians, voians à l'occasion de ce grandement chargées leurs consciences, pour eulx en descharger, ont revellé le secret de ladicte matière à justice (Doc. Poitou G., t.11, 1465-1474, 244). |
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Durant lequel temps, le chancelier, les présidens de parlement et autres sages en grant nombre, voians icelle esmeute, pour concorder iceulx princes et éviter le grant péril qui s'en povoit ensuivir, tantost s'en alèrent à l'hostel d'Anjou devers les princes dessusdiz, et conséquemment après envoièrent devers ledit duc d'Orléans certain message pour lui signifier la commocion qui estoit dedens Paris (MONSTRELET, Chron. D.-A., t.1, c.1425-1440, 124). |
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Pour quoy ledit Hector venu à la porte pour entrer dedens, lui et ses gens, furent très durement reboutez, et mesmement fut blécié en la teste d'un vireton. Et adonc, eulx voians que leur entreprinse estoit accusée, entrèrent dedens Saint-Marcel et là se logèrent, actendans ledit duc de Bourgongne leur seigneur. (MONSTRELET, Chron. D.-A., t.3, c.1425-1440, 238). |
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Lesquelz, voians lesdiz Anglois en trop grant nombre pour eulx, retournèrent tantost en tirant très fort devers leur embusche, auxquelz ilz noncèrent la venue des dessusdiz Anglois. (MONSTRELET, Chron. D.-A., t.3, c.1425-1440, 302). |
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Attestation de 