C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de veuz dans la Base des Partiels 

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[1] Assez d'autres foulz avons veuz, auxquelz ilz font tant de sottes choses, comme de les oindre de gresse et huille, et autres folles manieres, que c'est simplesse d'en parler. (Pèler. D., 1486, 385).
[2] des ambassadeurs d'Orient] Portoient les anneaux en leurs oreilles et les abillemens de teste desparaulz a tous aultres veuz oncques. Avoient robbes de soye fachonnees estrangement, dont les colés retournoient sur le bas des espaules, fourréz de pennes ; mes estoient les draps de soie de petit pris. Sembloient graves gens toutevoies et de reverend portage, de belle estature et de bon maintieng (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 287).
[3] Le royaulme je remetray sus Et les anemis confonduz, Par la Pucelle ruez jus Et par elle tout convaincuz ; Que, des si qu'elle les aura veuz, En elle sera telle vaillance Que il en seront espercuz. (Mist. Siège Orléans H., c.1480-1500, 294).
[4] Sus les murs anuyt, sans mesprandre, Ay fait le guet toute la nuyt ; Mes nul ne pourroit pas comprandre Comment Anglois ont fait de bruit. Les ay veuz aller et venir Toute la nuyt a grandes tourbes. Sy pensent quelque desplaisir Nous faire, ou donner des coups orbes. Dame, je ne say de leurs forbes Ne aussi leurs intencions ; Mes se François ne les destorbes, Je croy que des maulx nous feront. (Mist. Siège Orléans H., c.1480-1500, 492).
[5] ...aujourd'uy en ma presence M'a dit ung homme de village Qu'i les a veuz en ordonnance Saillir de Meung et leur bagage. (Mist. Siège Orléans H., c.1480-1500, 646).
[6] Quant vous jusnez, ne soyés tristes, Ainsi que sont ses ypocrites Qui leurs faces tant exterminent Et amegrissent et affinent, Afin qu'ilz soyent jeusnans veuz Des hommes, et jeusnans congneuz. (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 389).
[7] LA FEMME DE PILATE. (...) Et je vous dit certainnement Que je suis esbaye forment, Quar j'ay veuz une vision Qui me vient a turbacion, De quoy j'ay esté toute espantee. (Pass. Autun Biard F., 1470-1471, 89).
[8] PILATE. (...) Les Juifz dise que filz de Dieu se fait, Mais je n'y voit nunlz mesfait Pour quoy l'on le doit en croyx pandre, Ne je ne l'a veuz en rien mesprandre, Quar monlt for le defferoye Se je grant rayson n'y trovoye. (Pass. Autun Biard F., 1470-1471, 95).
[9] Or parle LE PREMIER CHEVALIER. Or sus, compains, or sus, or sus ! Je croy que le corps [de Jésus] est perdus. Une voix j'a ouÿ ici, Qui disoit : (r)Lyéve toy d'ici.» (...) Et puis j'ay veu sy grant clerter venir Que il n'est homme que s'en peut souvenir. Quar parlé je n'a peut, ne randre mon soppit Jusque j'a veuz la clerter departir. (Pass. Autun Biard F., 1470-1471, 140).
[10] ...mais je pry tous ceulx qui tant le font auctentique et tant y adjostent foy qu'ilz me sachent a dire quans ont veuz accuséz, mors, pendus ou reprouchiéz en rue par l'encusement de leurs femmes: si croy que cler les trouveront seméz. (CHR. PIZ., Déb. R. Rose H., 1401-1402, 17).

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