C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de verray dans la Base des Partiels 

21 attestations 
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[1] "...L'ont ilz fait moyne devenir? Il leur puisse mesavenir! Moyne l'ont fait a grant couronne, [ Dont ilz en auront grant ensonne. ] De la besongne ainsi demeure: Je les verray ains que je meure, Je n'y mettray pas longuement. Je y vueil aler presentement Et les ardray touz en un feu." (COUDRETTE, Mélus. R., c. 1400, 225).
[2] Verray je point que une fois police Soit gouvernee par l'ordre de Justice Et c'on soubstienne em bon droit Povre Peuple, Sans avoir plus faveur au fort qu'au foible, Netz, tout uny pesé a la balence? (Pouvre peuple H., c.1450-1492, 196).
[3] Se je n'ay secours De vous, fin cuer vray, Certes je morray Des dures douleurs Que me font amours. Or adieu bons jours! Plus ne vous verray; En deul et rascours, En larmes et plours Je defineray. (Jeu quatre pers. L., 15e s., 188).
[4] ...nous tenrons de cy au jour et tant que je verray mon point (Comte Artois S., c.1453-1467, 39).
[5] ...quant je verray que l'om me vouldra efforcer a faire mariage encontre ma volunté, moy mesmes de mes mains me hosteray la vie du corps, et puis mon pere fera du corps ce qu'il lui plaira, quar aultrement ne m'avra home du monde en sa baillie, fors celuy a qui une foys me suys du tout promise et donée. (LA CEPEDE, Paris Vienne K., 1432, 174).
[6] Mes amis, ad ce ne pensez, Que de partir n'est pas saison. Quant verray auy faille cesser, Je le vous diray, c'est raison (Mist. Siège Orléans H., c.1480-1500, 554).
[7] Jugés en vous mesmes adonques Je verray vostre conscïence (OUDIN, St Genis M.S., c.1490, 79).
[8] Vous me bailliez bien a penser Et vos parolles garderay En mon corage sans cesser Ne point ne m'en descouvriray Jusques a tant que je verray Venir le temps que vous me dittes, Et adoncques j'esclarciray Toutes les choses dessus dittes. (MARCADé, Myst. Pass. Arras R., a.1440, 52).
[9] Promis m'as, je le tiens pour vray, Que du monde ne fineray Ne ne mourray De mort corporelle, Jusques a ce que celuy verray Et sensiblement le tenray, Que je sçay Ma vie eternelle. (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 317).
[10] Saincte personne benedicte, Vous verray je point a loisir ? Grant desplaisir en moy habite Que des yeux ne vous puis choisir. (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 475).

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