C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de veans dans la Base des Partiels 

15 attestations 
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[1] Sez hommez qui le sievoient, veans lez haultez proëcez de son corpz, ne furent paz attains de couardie, anchois, plus fiers que lyons affamez, se habandonnoient en la plus forte presse a sievyr celuy quy estoit leur estandart et seure raliance car a tous tours et besoingz ilz le trouvoient prest (Comte Artois S., c.1453-1467, 31).
[2] Et atant vecy le chevalier flamenc qui l'ampoigna a deux bras par le col ; et lui qui tant estoit puissant de corps que merveillez, a force de bras fist tant qu'il abaty Salhadin, mal gré en eult il. Si prist le chevalier flamenc son cheval et l'emmena, veans plus de mil chevaliers qui la estoient. Si fu grande la criee aprés le chevalier flamenc. (Saladin C., c.1465-1468, 106).
[3] La belle Euryant, come sage et soubtille, veans que layans en la chambre se trouvoit esseullee de femmes, part excepté de cellez de sa compaignye, ne se pot assés esmervellier, pour ce que layans cuida trouver la royne. (Gérard de Nevers L., c.1451-1464, 20).
[4] Gerars, veans que assés loing de gens estoyent et que il ne veoit home fors eulx deux, il regarda sur costiere assés pres d'un grant chemin, sy choisy ung moult gros chaine ou il dessendy et fist dessendre Euryant, s'amye. (Gérard de Nevers L., c.1451-1464, 24).
[5] Les deux champions furent mené es liches, monté chascun sur ung puissant destrier. Gerars, veans Euryans au pres [pre[s]] du feu, par grant ahir appella Melyatir et luy dist : «Vassal, temps n'est de user de manaches. Or y parra lequel le fera mieulx. Je vous desfy de Dieu et de la vierge Marye, sa mere.» (Gérard de Nevers L., c.1451-1464, 122).
[6] Quant Gerart entendy Liziart, il passa avant et prist le pan de sa robe, sy le presenta au roy. Liziart, ce veans, accepta le gage et le couvry. (Gérard de Nevers L., c.1451-1464, 141).
[7] ...dont les Anglois veans la prudence et valeur du souverain prince, garde de son pais comme bon pastour de ses ouailles, par lequel leur bonne fortune estoit malement adnichilée, (...) n'oserent plus mettre pié en France (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V S. I, 1404, 242).
[8] ...les troys roynes, en ce monde veans que les hommes refusoient le fin or d'arquemie des troys dames cy dessus nommees et usoient de l'or sophistique de la premiere arquemie, sans dire «adieu» les troys roynes s'en volerent, et si hault que oncques puis nul ne les peut retrouver (MéZIèRES, Songe vieil pèl. C., t.1, c.1386-1389, 196).
[9] ...la royne et ses dames, veans l'oscurte des besans et la foible monnoye du royaume de Hongrie, et que elles ne trouvoient pas la franchise ou royaume des monnoyers jurez, qui doivant faire la monnoye, laisserent pauvres lieutenans pour l'amour du signe de Thau, qui tellement quellement estoit en une partie d'Auteriche, c'est assavoir en Quarantayre. (MéZIèRES, Songe vieil pèl. C., t.1, c.1386-1389, 253).
[10] A la quelle heure, Christofle Pennart feust venu au dit jardin d'icelui Jehan Chauvet, et impetueusement et effrayement eust demandé au dit Charrier et Chuffoulon, qu'ilz estoient ; lesquelz veans le dit Chritofle ainsi effrayé, ne lui eussent respondu aucune chose. (Doc. Poitou G., t.6, 1390-1403, 431).

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