C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de vassaux dans la Base des Partiels 

7 attestations 
 Page /1 

[1] ...par ce que attif homme estoit [l'évêque d'Autun] et agu et de grant port a cause de son pere [le chancelier de Bourgogne], apliquoit a l'espiritualité beaucop de choses temporelles dont ne devoit avoir cognoissance, en foulle certes des nobles et vassaux qui s'en doloient et ausquelz par chescun jour il donnoit traveil sans que remedier y peussent. Et posé ores que ilz s'en dolussent, si le convenoit il porter ainsi. Et par ainsy, le pere de l'un costé et le filz de l'aultre tant acquirent de haynes et de murmuremens contre eulx qu'a peines tous les nobles de Bourgoingne d'une commune voix et bouce en firent leurs clameurs. (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 111).
[2] Jacquet de Lalaing (...) baissa sa lance et férit le destrier roüan de l'esperon, lequel, comme un foudre, accourut par telle force que les deux vassaux rompirent leurs lances par telle vertu que les éclats en volèrent par-dessus les hourts des dames (Faits Lalaing K., c.1470, 55).
[3] L'avantgarde mena Rolant le niés Karlon A .XX. mille vassaux, tous de gens d'eslichon. (Renaut Mont. B.N. V., c.1351-1400, 392).
[4] L'avangarde mena Regnaut li filz Aymon, (...) Et .VJM. vassaux qui sont gent d'elichon (Renaut Mont. B.N. V., c.1351-1400, 632).
[5] «Dame», dist li vassaux, «vous seréz mariee...» (Flor. Rome W., c.1330-1400, 144).
[6] ...ung aide de quatre mille escus à la couronne, de trente gros, nouvelle monnoye de nostre dit pays de Flandres, pour chascun escu, pourveu qu'ilz eussent noz lettres de recongnoissance, que nous ne les poons, ne devons prendre ès dictes chastelenyes et ès deppendences d'icelles, se n'est du consentement des IIII haulx justiciers, noz vassaux de la dicte chastelenie de Lille (Hist. Lille T., t.2, 1330-1500, 491).
[7] ...les dictes cité et chastel de Poitiers, terre et païs de Poitou, avec les appartenances et appendences d'icelles, en saisine et proprieté, et d'icelles nous desvestons et desaisissons, et en vestons et saisissons nostre dit frere, et les transportons en lui avec tous les fiez, jurisdicions, seigneuriez, hommagez, vassaux, vassallagez, obeissancez et subjections, recognossancez, reverencez, gardes, advoissons, patronnages mere et mixte, droitures, rentes, revenuez et tout ce que nous avions et povions avoir ez choses dessus dictes (Doc. Poitou G., t.3, 1348-1369, 313).

Fermer la fenêtre