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L'ennemy sy mainne La nature humainne A perdicion Par creance vainne, Qu'è chousse masainne masa[i]nne A salvacion. (Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 119). |
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Chascun de sa vertu s'esforce De batre ces ribaulx de force, De ners tous cruz, rudes et rois, Par tout le corps, de tous endrois, Sy bien que n'y demeure vainne A rompre, tant soit de sang plainne, Qui ne soit partout entemmée Et de son sang toute vuidée Entierement ! (Myst. st Adr. P., c.1450-1485, 83). |
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JHESUCRIST. (...) Elle [cette croix] me blesse et se me point, Et suis cy actachier et joing, Quar je n'ay sur moy ners ne vainne Que tout ne soy rompuz de peinne (Pass. Autun Biard F., 1470-1471, 145). |
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Par le songe que j'ay songé, Qui, si com croi, point mencongé Ne m'a ne dit chose vainne, Avis m'est que donner congé Doi sens quelque temps prolongé A toute joie mondainne. (GUILL. DIGULL., Pèler. âme S., c.1355-1358, 358). |
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DIGULLEVILLE \à J\éSUS. Ton faiz qu'entens n'est pas greveuz Aus porteurs de penitance, (...) Quar leur labeur et leur painne Ne seroit que chose vainne Se les commandemens qu'as faiz, Que ci tu appeles ton fais, Ne portoient ; et cressommel [var. tressommel, cressonnel, soursommel] N'est pas, mez com eles d'oisel Qui le portent et raportent Que sa pesanteur deportent. (GUILL. DIGULL., Pèler. J.-C. S., 1358, 201). |
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Quar ausi com le cors est vain En brief tempz, s'a faute de pain, Ausi l'ame vainne seroit Tantost, se pëue n'estoit De bonnes exortations Et vives predications. (GUILL. DIGULL., Pèler. J.-C. S., 1358, 330). |
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Attestation de 