C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de toille dans la Base des Partiels 

157 attestations 
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[1] Et feis faire ung paletot de panne blanche, lequel je feis tout couvrir de toille qui me fu après tresproffitable de nuyt. (LA BROQUIèRE, Voy. Outr. S., c.1455-1457, 60).
[2] ...on les congnoist entre les aultres pour ce que ilz appellent tocques la toille de quoy ilz lient leur teste (LE BOUVIER, Descript. pays H., p.1451, 89).
[3] Mais ceulx qui de ce sont advisez portent bericles de voirres avec eulx cousus en toille ou sur cuir (Voy. et pard. M., c.1419-1425, 87).
[4] La coquille de mon collet Est elle assez longue, voisine, Et de toille assez claire et fine? Elle me fait bien grand honneur. (Maistre Ant. P.N., [1619], 100).
[5] Icelle court fut toute tendue, aux costés, de moult riches draps d'or et, par dessus aussi, devers le ciel, fut tendu, mais c'estoit de toille de Vallence, la plus deliee que on peust trouver, affin que on veist mieulx dedens la court. (Cleriadus Z., c.1440-1444, 563).
[6] ...les aultres [dames], crevans en larmes, s'efforcerent de la resconforter et destourner de celle voulenté. Mais elles perdirent leur resconfort, car la desesperee Ysiphile escripvy l'epistle, qu'elle envelopa de toille cyree, puis la cousy sus une robe de drap d'or qu'elle vesty. (LEFèVRE (R.), Hist. Jason P., c.1460, 217).
[7] Jason prinst celle toille et l'ouvry, et trouva l'epistle, qu'il commença a regarder. Au lirre la lettre, le sang lui mua. Il rougy comme feu, puis devint pale et mort comme cendre et prinst a larmoyer et mener un doeil aigre et aspre. (LEFèVRE (R.), Hist. Jason P., c.1460, 218).
[8] Or tost recommençons la feste ; Frape dela, Malengrongné. Comment ! tu fays l'embesongné ! Hastons nous, batons comme toille. (Myst. st Laur. S.W., 1499, 239).
[9] ...Et ! Je lui ordiray telle toille que, jour de sa vie, elle ne sçara mettre jus ! (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V S. II, 1404, 80).
[10] Et est assavoir que le Grant Caan avoit en son service en son ost ung milion d'ommes a cheval, et estoit logie enmy les champs, en une cite portative, faicte de tentes et de paveillons, si grande et si merveilleusement composee par rues et par mestiers et offices, et close de beaux murs et de tours faictes de toille, a ung fousse tout entour, que c'est une tresgrant merveille non pareille a autres. (MéZIèRES, Songe vieil pèl. C., t.1, c.1386-1389, 228).

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