C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de tarda dans la Base des Partiels 

7 attestations 
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[1] Mais il ne tarda mye que Compaignie et Amictié prindrent leurs lignes et ascherent leurs hains d'une viande qu'on appelle Dons. Et lors qu'ilz eurent leurs hains en mer gectez, il ne tarda pas trop qu'ilz tirent a eulx du poisson a foison (RENé D'ANJOU, Cuer am. espris W., 1457, 107).
[2] Mais il ne tarda mye que Compaignie et Amictié prindrent leurs lignes et ascherent leurs hains d'une viande qu'on appelle Dons. Et lors qu'ilz eurent leurs hains en mer gectez, il ne tarda pas trop qu'ilz tirent a eulx du poisson a foison (RENé D'ANJOU, Cuer am. espris W., 1457, 107).
[3] ...incontinant l'une des deux [Sirènes] vint la premiere, laquelle portoit visaige d'omme o barbe, cheveulx et sourcilles. Mais puis ne tarda gueres l'autre aussi pareillement a venir, laquelle avoit visaige doulx et gent, sans barbe ne pelet nesun veoir ou menton, et si avoit le crin blons comme fil d'or et longs jusques en l'eaue bien ung pié sur floctans, et oultreplus avoit les tetins genteletz, droitz et pongnans, et les bras grasselez, et en sa main tenoit une petite fleur laquelle si alloit o ses dens transonnant comme si elle la mangeast tout par esbatement. (RENé D'ANJOU, Cuer am. espris W., 1457, 169).
[4] Mais ne tarda pas puis une patenostre que le masle [des deux sirènes] se prist en ton basset a dire une teneur, et puis lors la femelle en voix clere et doulce commença le dessus, de laquelle a oïr estoit tresplaisant chose et sembloit proprement leur voix a l'ermonie du chiel. (RENé D'ANJOU, Cuer am. espris W., 1457, 169).
[5] Puis ne tarda comme riens que par le bocaige vindrent de toutes pars, que ça que la, par grans troppeaulx, les pucelles qui sy a point estoient couvertes de poil par tous les endroits de leurs corps, sy non les visaiges et les tetins, qui estoient duretz et rondeletz, droitz et poignantz et long l'un de l'autre. (RENé D'ANJOU, Cuer am. espris W., 1457, 208).
[6] Et ne tarda guieres aprés que le roy d'Esclavonnie perceut Jason et ses compaignons qui venoient vers luy, pour quoy il laissa le jouster et assambla ses chevaliers et leur dist: "Beaulx enfans, vous avez fait sus moy une espreuve de chevalerie pour l'amour de ma dame. Or, maintenant pensez de louange et honneur acquerre..." (LEFèVRE (R.), Hist. Jason P., c.1460, 136).
[7] Mais il ne tarda guères après le disner qu'ung grand murmure survint en la ville au sujet d'ung qui estoit du party et des gens du roy, lequel avoit transgressé le cry cy-dessus fait de par le roy. Lequel fut tout aussi-tost prins et amené devant justice, où il fut diligemment examiné. (CHART. J., Chron. Ch. VII, V., t.2, c.1437-1464, 311).

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