| [1]
Tu ne seras jamais internel et devot se tu ne te tais des choses d'autrui et que tu regardes especiaument a toy mesmes. (Internele consol. P., 1447, 17). |
| [2]
Hé! tais toy, tays [toy], je t'em prie! Tu es ung tres homme de bien, Voire loing. (Pouvre peuple H., c.1450-1492, 192). |
| [3]
Tais toy! tu n'es q'un grant baveux. (Lord. Tart Ab. L., c.1450-1465, 173). |
| [4]
Ceste loquence trop m'anoie. Tais toy, Sathan, plus ne parolles (MARCADé, Myst. Pass. Arras R., a.1440, 81). |
| [5]
Comment crie elle gueulle bée ! Male langueur le puist abatre ! Tais toi, ou je te feray batre. (MARCADé, Myst. Pass. Arras R., a.1440, 89). |
| [6]
Tais toy, je sçay bien que je sçay, T'aras le jour de no sabbat De trippes tout fin plain ung plat, Je te le jure et certifie. (MARCADé, Myst. Pass. Arras R., a.1440, 99). |
| [7]
"Tais-toy, ne te doubte que je te feray bien obeïr au roy nostre sire " (Paris domin. angl. L., 1420-1435, 139). |
| [8]
De tous lesquelz édictz et mandemens je me tais pour le présent à cause de briefté, car certainement ilz ne me semblent que ralongues. (MONSTRELET, Chron. D.-A., t.2, c.1425-1440, 413). |
| [9]
De celle [force] qui irascible Et l'autre comcupiscible Et la racionnel me tais Et d'autres maintes, car li plais En durroit ja si longuement Que tart seroit le finement. (GUILL. DIGULL., Pèler. âme S., c.1355-1358, 235). |
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Attestation de 