C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de sue dans la Base des Partiels 

9 attestations 
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[1] ...et dist on qu'elle sue toudis et que celle sueur est uyle. (LA BROQUIèRE, Voy. Outr. S., c.1455-1457, 64).
[2] ...c'est la chalyn de pecché qe me tient si fort et si continualment qe le peril de mort est trop grant, et trop desnaturel est, qi bien saveroit [saveroit] voir les grandes naturesces qe luy douz Jesus nous ad moustree bien sovent - et uncore avons grande bosoigne et pur nostre desnaturesce q'il ne cesse pas de la sue. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 148).
[3] Mais quant de son frere Fromont Qui moynes est, [Gieffroy] se deult il moult. De despit a perdu le sens, Vermoil fut d'aïr comme sangs; De fin aïr qu'il ot ou corps Sue et escume comme un pors. Ja homme ne le regardast, Qui de grant paour ne tremblast. (COUDRETTE, Mélus. R., c. 1400, 225).
[4] Regarde et pren en souvenance, Povre et meschante creature, Le grief mal que por toy endure Jhesus Christ ton benoit sauveur, Ravise sur lui la sueur, Il sue sang a moult grant paine Pour la mort crueuse et vilaine Que pour toy lui est a venir (MARCADé, Myst. Pass. Arras R., a.1440, 137).
[5] Comment son dos est tavelés ! Il sue, il est bons ... froter. (MARCADé, Myst. Pass. Arras R., a.1440, 167).
[6] Il y fait sy chault en esté Qu'on y sue de fine destresse. (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 344).
[7] Plaise toy de me consoler, Regarde la sueur couler De ton filz, et le revertue, Regarde le sang que je sue Qui de tout le corps me depart Par la crainte qui en moy s'espart. (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 684).
[8] Les dessusdiz malades dient publiquement que ladicte perre de taille, dont ilz ont tant sue, par la force des arquemistes et des patrons de la nef figuree est convertie, sans grande sublimacion, calcinacion, ou maistrie, en toute leur volunte ; c'est assavoir en fin or ou argent, en joyaux... (MéZIèRES, Songe vieil pèl. C., t.1, c.1386-1389, 586).
[9] ...ou le mettés en ung baing d'eaue chaulde et ne soit pas trop chault et n'y pas tant longuement qu'il sue ou oingnés luy l'espine du dos de arogon (GORDON, Prat., c.1451-1500, I,6).

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