| [1]
...tu te retires aulcunes fois de la reception de ce digne sacrament quant convenientement tu le pourroies recepvoir et avoir, ouquel tu scez et crois la vraye doulceur et suavité que tu desires estre contenue. Pourquoy ne sambleroit ce pas merveille que une personne appetant a boire du vin ne voulzist atouchier le vaisseau ouquel est le vin ? (Traité S. Sacr. B., c.1451-1500, 149). |
| [2]
...tu scez toy meismes et tu congnois assez mieulz que moy quantes foiz nous sommes approuchiez de ceste fontaine labourans en affection, mais toutesfois riens n'en reportions sinon ung cuer tout froit et triste. (Traité S. Sacr. B., c.1451-1500, 150). |
| [3]
...si te appartient de enquerir la cause que tu ne scez, et quant tu la sauras, si l'examine diligemment et lors donne au coulpable ce qu'il vouloit faire au juste, et luy fay retourner son pechié sur lui afin que son glaive lui perce le cuer et son arc soit froissié. (Horloge de sapience S., c.1389, 91). |
| [4]
Et tu scez que n'est riens tant necessaire a creature raisonnable, comme est cest oracle divin: Congnois toy. E celo venit notiselisos grece, latine cognosce te ipsum; aultrement l'omme n'est que une beste. (* *, 116). |
| [5]
ROUGE GORGE. Pleust a Dieu qu'il fut es mains De la brunete que tu scez! Il auroit du plumage assez Ce il en rapportoit ja plume. JAUNE BEC. Sçavez vous comment elle plume, Vous qui en parlés en Massé? Je croyz que vous avez passé Maintesfoyz par son estamyne. (Pipée R., c.1470-1480, 154). |
| [6]
BRUYT. (...) Se tu me scez donner remede, Tu gaigneras plus en un moys Que tu ne faiz en trente et troys A vendre tes meschans pipetes, Car il n'y a gallans ny depetes Qui n'en ait trop. (Pipée R., c.1470-1480, 166). |
| [7]
«Desir, mon loyal compaignon, Qui dis qu'en moy a tant renon, Tu me scez moult bien blazonner Sans que m'ayes veu esprouver ; Mais d'une chose je t'avise, Qu'en moy n'y a recrëandise, Ains suys tout prest de parfournir Tout ce que a quoy bee a venir...» (RENé D'ANJOU, Cuer am. espris W., 1457, 43). |
| [8]
«Tu as esté a bonne escolle, Mon enfant, en belle parolle, Car tu scez tresbien caqueter A qui te vouldroit escouter. Ce n'est pas cy, c'est a l'autre huys ; De telz motz trop batus je suys. Faictes du pis que vous pourrez, Car par Dieu, ja n'y entrerez !» (RENé D'ANJOU, Cuer am. espris W., 1457, 188). |
| [9]
.. [Medee au roi Eson:] "Sire, voicy Medee, la plus povre et la plus infortunee dame qui jamais sera. Tu scez et ne pues ignorer que je suis la femme de ton filz, que je fis retourner glorieusement du mortel peril ou Pelleus l'avoit envoyé. Ce non obstant, quant il a eu fait de moy, il m'a habandonnee des le jour que consentis faire morir Pelleus en vengance de ce que trahiteusement lui avoit voulu la mort advancier, et s'est excusé sus la couleur de celle mort que pour son amour ay traittiee..." (LEFèVRE (R.), Hist. Jason P., c.1460, 235). |
| [10]
Sus, sus, d'ambler soiez soigneux. Riens ne ty vault le sermonner, Se d'ingremance scez jouer, Monstre le nous tout maintenant. (MARCADé, Myst. Pass. Arras R., a.1440, 138). |
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Attestation de 