| [1]
...(r)Messieurs, vous savez bien la matiere pourquoy messieurs les ambassaeurs [du duc de Bourgogne] sont venus par deça devers le roy [de France]...» (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 56). |
| [2]
Si y quist entretenement ledit chevalier, y fut receu et luy fit le conte de Mirre, capitaine de leans, bonne chiere et joyeuse, pour cause que se renommoit de la maison de Bourgoingne a qui Portingal estoit allié, ainsi que vous savez, par la ducesse mere au conte de Charolois. (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 78). |
| [3]
Messire Jehan de Croy, ambassadeur du duc de Bourgogne et du daulphin, au roi de France] (r)Monsieur nous a chargé au surplus de vous faire deux treshumbles supplications et requestes. Vous savez, sire, comment vostre filz a joÿ ja longtemps de la seignourie et pays du Daulphiné et en a eu la main et le tiltre, comme encores a et ainsi comme ont eu par ci devant les filz aisnés de France. Il vous a pleu, sire, puis aulcun temps en ça prendre ledit Daulphiné en vostre main...» (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 177). |
| [4]
Messire Jehan de Croy, ambassadeur du duc de Bourgogne et du daulphin, au roi de France] (r)Monsieur nous a chargé au surplus de vous faire deux treshumbles supplications et requestes. Vous savez, sire, comment vostre filz a joÿ ja longtemps de la seignourie et pays du Daulphiné et en a eu la main et le tiltre, comme encores a et ainsi comme ont eu par ci devant les filz aisnés de France. Il vous a pleu, sire, puis aulcun temps en ça prendre ledit Daulphiné en vostre main...» (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 177). |
| [5]
Quel nom doncques lui [au roi Charles VII défunt] imposerons nous, o vous les inspecteurs des choses ? Lui attribuerons nous le tiltre de diligent par ce que diligence est mere de richesse, espoenteresse de fortune, et qui seulle vainct et maine affin toute difficille oeuvre ? Qu'en direz vous, vous ses familliers qui savez de ses explois, qui avez veu sa dilligence et activité en employ de temps, et la ou sa dure fortune a esté amollie en sa labeur et sa gloire renee ? Se le nom vous semble condigne a ses fais, imposez moy silence ; ou, se je le puis reprouver non souffire a sa dignité, ottroiez moy ascout (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 318). |
| [6]
On dit partout, je le vous dy, Que ne serïez si hardy D'enquerir riens de vostre femme (Ce vous est un tres grant diffame) N'ou elle va, n'ou elle tourne N'en quelle maniere s'atourne. Et que savez vous qu'elle fait? On dit partout, se Dieu m'ame ait, Qu'elle est toute desordonnee Et qu'a un aultre soit donnee Ce jour, et vous fait tricherie (COUDRETTE, Mélus. R., c. 1400, 209). |
| [7]
Vray est que Bruyt d'Amours Et moy aussi, a l'eschappée Voulissons faire une pippee Pour happer celx que vous savez; Et se pitié de nous n'avez Nous en demourrons tout au bas. (Pipée R., c.1470-1480, 176). |
| [8]
Vous savez aller es voyaiges Etheriens de haults paraiges, Par sentiers propres et decens. (Exc., Science A.R., c.1465-1468, 49). |
| [9]
Vous savez par hault appareil Les lumieres du rose souleil Et de ses clers illustremens. (Exc., Science A.R., c.1465-1468, 49). |
| [10]
...et, comme vous savez que lez chosez conduitez par sens et bon advis prendent bonne fin, aussy perissent cellez quy par negligence sont entrelaisseez et gouverneez sans bon conseil ; sy ne voy en nostre fait nulle resourse, se n'est qu'il soit advisé entre vous une bonne oppinion (Comte Artois S., c.1453-1467, 69). |
|
Attestation de 