C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de samedi dans la Base des Partiels 

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[1] ...si le samedi n'avés loisir ou ne le poves feire que les dittes le dimenche avec bonne et vraye devocion par affin que par icelles bonnes prieres a la pucelle Nostre Dame qui ne pourta que ung enfant plaise me achater grace avec luy que je puisse sain et sauf fere mon voyatge a mon honneur et sauvacion. (CAUMONT, Voy. N., p.1420, 13).
[2] Ainssi alla la nef raddant par le mer a le mercy du vant et de la tormante que dura du dit samedi a mye nuyt jusques le dimenche par tout le jour sans cesser le mal tamps (CAUMONT, Voy. N., p.1420, 59).
[3] Ce jour de sainct Jehan, jour de samedi, soleil couchant, veint une galee subtille au devant de nous et a tout ung chable, nous aida a tirer avant pour gaigner le port de Courfoul (BARBATRE, Voy. T.-C. P., 1480, 118).
[4] Le samedi ensuivant, en ladicte esglise de Sainct-Denis furent dictes et celebrées vigiles et commandaces et messes (* *, 41).
[5] "Raymon, dist elle, c'est bien dit. Or entendez sanz contredit: Vous me jurez Dieu et s'image Que me prendrez en marïage Et que jamais jour de vo vie, Pour parole que nul vous dye, Le samedi vous n'enquerrez, N'enquester aussi ne ferez, Quel part le mien corps tirera N'ou il yra ne qu'il fera..." (COUDRETTE, Mélus. R., c. 1400, 128).
[6] Tant que le siecle dureroit, Le samedi serpent [Melusigne] seroit; Et qui la vouldroit espouser, D'elle ne devroit adeser Ce jour, mes se garder moult bien, Quel part qu'il fust, sur toute rien, Qu'en tel estat ne la veïst Et qu'a nullui ne le deïst. Et qui celle riulle suiroit, Mellusigne touz diz vivroit Ainsi comme femme mortelle Et pure femme naturelle, Puis mourroit naturellement Comme les aultres proprement, Que quant ilz ont vescu le cours De nature, finent leurs jours. (COUDRETTE, Mélus. R., c. 1400, 273).
[7] Maiz Raimon lui [a Melusigne] menti sa foy, Si la perdy par son desroy, Car veoir ne la devoit point Le samedi en cellui point [en serpent]. Il la vit, dont il fist folie; Il en perdy sa compaignie, Dont il estoit plus escreü Qu'omme qui oncques fust veü. Lui et sa lignie en cheürent, N'oncques depuis ce jour n'acrurent; Adoncques prinst a decheoir, Encor le puet on bien veoir. (COUDRETTE, Mélus. R., c. 1400, 310).
[8] Il est aujourd'uy samedi Qui est de may le VIIe, Si nous fault penser aujourd'uy, En nom Dieu, venir a nostre aisme. (Mist. Siège Orléans H., c.1480-1500, 463).
[9] Le samedi devant son trespas apparurent en lui les signes mortelz, où les douleurs furent orribles, sanz que aperceue fust en lui aucune impacience, mais, en continuant sa devocion, tousjours estoit sa clameur à Dieu (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V S. II, 1404, 185).
[10] "Se les appostres qui bien pouoient cognoistre et de fait le samedi de la passion toute jour que les Juifz n'avoient quis autre pour mectre a mort que Jesuscrist, comme il appert par saint Jehan et saint Pierre, qui a la prise et apres se trouverent publiquement prins, et ne leur firent aucun mal par vile paour qui ne cheoit pas en constan home, pechierent mortellement en abandonnant et renoyant l'election de leur maistre Jesuscrist..." (MéZIèRES, Songe vieil pèl. C., t.1, c.1386-1389, 371).

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