C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de sachiez dans la Base des Partiels 

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[1] Mais sachiez que ce nest pas cel arbre mesmes ou Iudas se pendi, mais vn autre nouuel regete de celle mesmes racine. (MANDEVILLE, Voy. L., p.1360, 279).
[2] .. "C'est un deable, Un ennemi espouentable; Mais nonpourquant, se je [moi, Gieffroy] le truis, Par moy seul sera il destruis. Monstrez moy ou il se repouse; Venu ne suis pour aultre chose Que pour trouver ce soudoyant Qui ainsi vous va destruisant. Sachiez qu'il ara mal estraine Ainçois que passe la sepmaine..." (COUDRETTE, Mélus. R., c. 1400, 254).
[3] ...et [le conte] luy disoit : «De bonne heure vous vey je premierement, mon trez doulx amy Phlipot, et bien sachiez que jamais n'avray chose tant soit chiere que tout vostre ne soit et recompensacion du bon confort qui a vostre pourchas, se Dieux plaist, m'en venra comme je l'espoire.» (Comte Artois S., c.1453-1467, 127).
[4] Quant au regart de la raison pourquoy la sommacion vous est faitte, je voeil bien que vous le sachiez, affin que vous vous contentez. (LEFèVRE (R.), Hist. Jason P., c.1460, 170).
[5] ".. [Jason séjournant à Lemnos:] Je voeil bien que vous sachiez que je suis icy a grant regret et fort es pressures d'anuy..." (LEFèVRE (R.), Hist. Jason P., c.1460, 174).
[6] Et sachiez certainement que ne vivrez pas grandment, comme il m'a esté revelé en mon dormant. (Nouvelles inéd. L., p.1452, 95).
[7] Dame, mon pensser vous vueil dire ; Sachiez : je j[e] ay au cuer grant yre. Toutes fois que mon filz regarde, Je croy par Dieu, qui lez siens garde, Que il ne vauldra ja riens nee. (Vie st Fiacre B.C.P., c.1380-1400, 17).
[8] St. Fïacre m'a envoïe Garison de ma maladie Vilaine qui tant m'a tenue. Se nulle grieté vous argue, Alez y, et garis serez, Se de bon cuer le requerez, Sachiez sanz doubte. (Vie st Fiacre B.C.P., c.1380-1400, 35).
[9] Or, vous souffrez en pute estrainne : En St. Fïacre ne me fie Ne qu'en une chienne enragie. De moy n'est amé ne prisié. S'il avoit un gobet brisié, De paradis banis en l'eure En seroit. Fol est qui l'oneure : Il n'est requis que de mardaille, Et a la fin, sachiez sanz faille, Mie n'irez. (Vie st Fiacre B.C.P., c.1380-1400, 37).
[10] Chier seigneur et maistre, saint Pere, Sachiez que Neron, l'emperiere, A prins consel de vous tüer. Sire, vueilliez vous remüer Et vous trestourner de sa voye. (Mart. st Pierre st Paul R., c.1430-1440, 136).

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