| [1]
...«Ne sçay qui vous meut, vassal», fet (...) [la royne] «de refuser ce qu'en ma vie ne voulus a nul homme ottroyer, mais puisque d'amer ne me daigniés requerir et qu'ensy suis deceue, sachiés que d'Amours et de vous je me vengeray, car je crieray, si ques mal aurés aujourd'huy impetré». (Saladin C., c.1465-1468, 97). |
| [2]
Les intestins sont boyaulx et sont vesseaulx forgés de deux tunicques, ordonnez a parfaire la premiere digestion et ramener chillum au foye moyennant les voynes miseraÿques et a bouter hors les superfluités fetales ou la merde. (PANIS, Guidon, 1478, 48). |
| [3]
...et regarde (...) meseranterium qui n'est pas aultre chose que tessure de voynes miseraÿques non nombrables qui font rameaulx de la voyne dicte porta epatis es intestins et est couverte et garnie devant de pannicules et lyans conjoingnens les intestins avec le dors et est plaine de gresse et de cher glandulleuse et est dit vulgamment rodol (PANIS, Guidon, 1478, 49). |
| [4]
...et les intestins avec les voynes miseraÿques servent a bouter hors les choses nuysables et a distribuer les choses prouffitables digerees et chillosees en luy [l'estomac]. (PANIS, Guidon, 1478, 49). |
| [5]
«Frere,» se dist Guillame qui parla bassement En faingnant son langage si ques esruement (Cip. Vignevaux W., p.1400, 37). |
| [6]
...«Or pensés du haster Si ques demain matin on se puist descombrer.» (Cip. Vignevaux W., p.1400, 194). |
| [7]
...les Sarrasins furent en leur lieu moult felon. Et nos gens s'i estoient a Dieu vrais champion Si ques moult y perdirent de chascunne parchon. (Cip. Vignevaux W., p.1400, 205). |
| [8]
Ces .XIJ. clochetes si sont Douze articles de foi qui sont Les quiex dois quiex (tu) dois fermement croire Et avoir les en memoire en (ta) memoire. Souvent te doivent esveillier Et sonner a ton oreillier, Pour nient guise nient (en) guise de clochetes N'ont mie ne de sonnetes, Quar se de vëoir es escris Estoies trop lens ou remis, A tout le mains au cloqueter D'aucun te pourroit il membrer. D'autre partie Saint Pol dit Et aus Roumains il l'a escrit Que d'ouir tel cloquetement A on la foi parfaitement, Si ques la cloqueterie en l'escherpe ne nuist mie, Ainz Ain(cie)z excite la memoire En quel guise on doit Dieu croire (GUILL. DIGULL., Péler. vie humaine S., c.1330-1331, 110). |
| [9]
Si ques, quant tel homme s'arma De tel gorgiere et engorga, Aussi en devras tu fermer Voulentiers ta gorge et armer. (GUILL. DIGULL., Péler. vie humaine S., c.1330-1331, 129). |
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D'un gantelet bien engante Ne seroit nul ne bien arme, Si ques sans envier .II. vaut, Quar fait et vouloir avoir faut. Bons sont touz les .II. ensemble Et convenables, me convenables, (ce) me semble. Continence (Tel) Continence ainsi doublee Gäaignepains (D'aucuns) Gäaignepains est nommee, Quar par li est gaignie le pain Par qui rempli est cuer humain ; Et ce fu figure piec'a Ou pain que David demanda, Quar Achimelech ottroier Ne lui vout onques ne baillier, Devant qu'il sceut quë engantez Des Gaignepains fust fu[st] et armez. (GUILL. DIGULL., Péler. vie humaine S., c.1330-1331, 130). |
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Attestation de 