| [1]
...car il avoit promis que a nul qui eust tenue la querelle de monseigneur d'Orleans ne feroit jamais mal ne destourbier. (LE BOUVIER, Chron. Ch. VII C.C.J., c.1451-1455, 41). |
| [2]
...parquoy cely qui vaincoit et emportoit sa querelle donnoit occasion d'envie a l'aultre et affection de revenge. (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 105). |
| [3]
...le seigneur de Hemeries, sans moyen entredeux, sievoit cely de Rossimbos, par quoy il estoit raisonnable qu'il en eust l'absence. Et partant le conte se bouta si aigrement en ceste querelle en faveur de cely de Hemeries qu'il y eust mis corpz et chevance premier que s'en estre deporté. Si tourna la chose a grant meschief depuis et a disposition de mal bien lamentable (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 108). |
| [4]
Et n'avoit encoire cause le roy d'avoir ymagination alencontre dudit ordre [la Toison d'or] quand le duc establisseur d'iceluy, ennemy encore dudit roy et portant la querelle du roy anglés son adversaire, (...) le mist sus en couverte faveur et dilection de ceulx qui le persecutoient, ses ennemis, et en deffaveur et tanance de ceulx a quy s'estoit adjoint comme ses amis, lesquelz par longue traite de temps et par mainte presse et labeur s'efforçoient envers luy de l'attraire en l'ordre de Gerreture (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 124). |
| [5]
Si ne fut pas la requeste moult entrant en l'affection du roy, et fit respondre que la journee ne s'en tiendroit de par luy, mes de la pluspart des articles la court de Parlement en aroit la cognoissance et que la on se trayst quy en aroit besoing. Contenoit aussy l'un des articles du fait de Lucembourg, priant au roy qu'il luy pleust a lever la main de Theonville et de la querelle sur le pays dont il l'avoit fait advertir a Bruges par ses lettres minatoires portees par Rollin Renault. (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 126). |
| [6]
Par quoy, tout consideré, le duc, voyant le temps bien dangereux a celle heure, et que partie de questions et de roides manieres dudit conte movoient d'un debat qui estoit entre le seigneur de Croy et ledit conte, dont ledit conte ne pooit venir a son deseure par la force et roide main du maistre, le duc, souffrant ycelle querelle et estrif demorer en sa nature entre les deux seigneurs, se souffroit aussi approcier de recepvoir en grace son parent (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 212). |
| [7]
Mes pour ce que ceste querelle, en la forme comme le roy franchois l'apetoit pour le roy Lancelot mort, sambloit assez rigoreuse et non pas sainement fondee, tant fut fait depuis, ne sçay se par pourchas du roy ou du movement et invention desdis hoirs en Allemagne, que ariere de novel, et en renforcement de plus cler droit, ceste ducié de Lucembourg fut transportee autentiquement en la main du roy comme sienne (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 228). |
| [8]
...il [le roi de France] lui [au duc de Bourgogne] imputa a charge et a malice practiquee sa demeure [du daulphin], dont pour revenge il prist la querelle de Lucembourg contre ly, qui estoit matiere de grant meschief a venir (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 261). |
| [9]
Et par ainsi le duc craignant le roy (...), quant se vit ainsi acueilli en indignation sans cause (...), ne visoit qu'a soy fortifier par sens et de mettre en Dieu sa querelle, car a tous léz du monde se voioit avironné de peril et de manasses (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 261). |
| [10]
...comme le duc et son conseil cuidoient estre au deseure de cest estrif par vertu de la translation faitte autentiquement par nostre Saint Pere, et que le nouvel evesque de Tournay, cely qui soloit estre de Toul, avoit ja prise la possession [de l'évêché de Tournay] en propre personne et en grant astuce et hardement de ceur, toutevoies le roy et ceulx de son conseil ymaginoient bien proceder alencontre et de tellement y pourveoir par sens et par longues voyes que leur querelle en demourroit en l'avantage du bel (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 265). |
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Attestation de 