C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de proie dans la Base des Partiels 

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[1] Vus aueis bien perdus vus proie, Et en religion vestue. (Sept péchés C., c.1300-1350 [p.1478], 246).
[2] Or sus ! seigneur, alons en proie, Nostres maistres si nous envoie Moustiers et esglises destruire, Et les clergiez dont il n'a cure. Or suz, seigneur, alarme, alarme, Que cilz faux pappes par son charme Ne s'en fuie hors de noz mains. (Jour Jug. R., c.1380-1400, 235).
[3] Resgar, compains, je te demant S'umais veïs si belle proie De ces usuriers ? je te proie Que tu faces qu'il soient servi. (Jour Jug. R., c.1380-1400, 250).
[4] Resgar, compains, je te demant S'umais veïs si belle proie De ces usuriers ? je te proie Que tu faces qu'il soient servi. (Jour Jug. R., c.1380-1400, 250).
[5] Vous ne faicte plus nul debvoir, Larrons pourrys a pute estrainne. Pas ne gardé bien la montaigne ; Vous n'appourté plus nulle proie. (Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 41).
[6] Entr'eulz [l. Entreulz que Ciperis entent au caploier, Et o lui ses enfans qui sont fors et legier, S'en part deux de ses filz pour la proie acoeullier (Cip. Vignevaux W., p.1400, 91).
[7] Et delà ledit conte s'en ala passer l'eaue de Saine et fourer tout le pays jusques assez près de Sens en Bourgongne. Et après s'en retourna, à tout grand proie, au lieu dont il estoit parti (MONSTRELET, Chron. D.-A., t.4, c.1444-1453, 405).
[8] Et d'autre costé, ledit duc de Bourgongne envoia une aultre armée de ses pays, gens de doine, en tirant vers Lion sur le Rosne. Lesquelx prinrent ou pays moult de forteresces et degastèrent ycelui par feu et par espée, et après en emmenèrent très grand proie. (MONSTRELET, Chron. D.-A., t.5, c.1444-1453, 100).
[9] ...ilz firent samblant que ledit batel fust féru en terre et qu'ilz ne peussent passer de là, ne eulz de là départir. Et meismement dix ou douze de leurs gens saillirent en l'eaue ; qui faisoient semblant de vouloir bouter ycelui batel par force du lieu où il estoit assis. Si faisoient moult fort l'embesongnié. Et alors Henry, Jehan, Richard et Thomas, véans de leurs murailles l'esbatement d'yceulx galans et la manière qu'ilz tenoient, désirans de les aler aidier et souscourir, mais non pas au plaisir d'yceulx travillans, mais pour vouloir conquerre proie, saillirent hors sans délay et coururent vers ycelui batel pour le prendre. Mais ilz furent tantost fourcloz par ceulx de ladicte embusche, lesquelz les assaillirent fièrement, et en occirent sur la place mieulx de soixante quatre. (MONSTRELET, Chron. D.-A., t.5, c.1444-1453, 261).
[10] N'i avoit cil qui avec li N'eust .I. accuseur anemi Qui hautement crioient tous : «Prevost Michiel, delivre nous Et adjuge nostre proie !» (GUILL. DIGULL., Pèler. âme S., c.1355-1358, 13).

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