C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de prisa dans la Base des Partiels 

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[1] Dont et quand ce vint a parler des armes de tous deux, [le duc de Bourgogne] prisa et loa et l'un et l'aultre, et disoit que tresbien avoient fait les deux, l'un comme deffendant et l'aultre comme appellant. Si ne demora guieres que tous deux, l'un aprés l'aultre, ne comparussent devant ly (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 171).
[2] Amours ainsi le desprisa Pource que toujours peu prisa Virgille le povoir d'Amours ; Or en fut pugny par telz tours Comme voyez ycy endroit. Ne lui valut alleguer droit N'estre clerc, ningromant ne saige, Il lui fut force faire hommaige (RENé D'ANJOU, Cuer am. espris W., 1457, 163).
[3] Le Chevalier Bleu, quant il vit la grant loyaulté des deux amans, il les en prisa moult ; si leur dist : "Sire chevalier, et vous damoiselle, je voy et cognois le grant terrour que vous avez touz deux de laisser l'un l'autre..." (Charles de Hongrie C., c.1495-1498, 83).
[4] Celuy qui tant nous voult prisier Que pour nous tant se desprisa Que mort soustint, par quoy prisa Home qui estoit desprisé, Soit loé, chery et prisé ! (Mart. st Pierre st Paul R., c.1430-1440, 152).
[5] Jehan assez le peuple prisa, Qui dedans l'eaue le baptisa, Signiffïant mondicité (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 1003).
[6] L'endemain se fist porter l'Empereur tout autour de la grant chambre, pour veoir par les fenestres le circuit du chastel que il moult prisa (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V S. II, 1404, 124).
[7] Fu mis en sa litiere et porté à Beauté-sus-Marne, que il moult prisa, et y amenda de sa goute, comme il disoit (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V S. II, 1404, 125).
[8] Nostre cité quotidianum a, Des celluy jour qu'elle se renomma Ton ennemye, ennuy plain d'amertume ; Aussi depuis que contre toy s'arma, Homme vivant ne la prisa, n'ayma, (...) Par qui est trop nostre chief tedié (LA VIGNE, Patenostre Genevois B., 1507, 170).
[9] Quant Corbarans entent l'istore, et le traitin, Il prisa pau la loy Mahommet Jumelin. (God. Bouillon R., t.2, c.1356, 337).
[10] «...Vo filx lui demanda, d'humble conditïon, Mais il ne le prisa le monte d'ung bouton, Ens ou despit vo filx lui rompit le crepon...» (Huon Bordeaux B., c.1401-1450, 12).

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