C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de prenoit dans la Base des Partiels 

47 attestations 
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[1] ...on lui imputoit [... l'evesque de Constances] que trop avant, ou trop de pres et en faveur, avoit parlé avec le daulphin ceste derreniere fois a Bruxelles, parquoy le roy y prenoit suspicion et les contraires dudit daulphin par paour aussi et soing d'aulcun grief contre eulz. (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 268).
[2] Et avoit ung entre eulx [ambassadeurs d'Orient] de la loy sarrasine, nommé Machomet, et toutevoies alloit en l'eglise avecques les aultres, faisoit les honneurs a Dieu a genoux comme ses compaignons, tel fois au grant autel entrant en l'eglise, tel fois a la messe, laquelle il ne refusoit point sinon qu'il ne aouroit point le Saint Sacrement et ne prenoit point de paix, et lorsqu'on levoit Dieu et que les aultres l'aouroient devotement a genoux, ly n'en fit semblant et se tenoit ou assiz a terre sur ung tapis ou coucié des bras sur ung banquet (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 287).
[3] Finablement, on les prenoit tous ensemble [ceux qui sont en enfer] et les gettoit on en un puis hydeux et parfont, plain de toute punaisie duquel il yssoit une pueur telle que corps ne cueur humain ne pourroit souffrir ne porter. (Horloge de sapience S., c.1389, 104).
[4] Ce geant le paÿs gastoyt, Chascun forment le redoubtoit; Jusqu'en La Rochelle prenoyent Sauvegarde, tant le craignoient. Il prenoit ses patiz partout, Autant ou milieu comme au bout. (COUDRETTE, Mélus. R., c. 1400, 201).
[5] Auquel souper Othon fut assis a la table du roy amprés la belle Florissant (...) et prenoit chascum grant plaisir a veoir Othon et a l'ouyr, et expressement le roy et sa fille, car il les reconfortoit tousjours par bonne façon (Rambaux Frise S., c.1451-1475, 56).
[6] ... [Le sire de Moncade] si mesaisié et mal mené se sentoit que grant doubte avoit de la mort ; mais de tant ly adoulchoit sa doleur que par sy vaillant et bien renommé chevalier comme le conte d'Artois luy fu ainsy mescheu et prenoit la chose mieulx en gré que d'un aultre (Comte Artois S., c.1453-1467, 60).
[7] Et quant elle eust penssé une piece, elle commenca a parler quasi creignant, car elle s'aparcevoit bien que Paris se prenoit bien garde en tout son parler (LA CEPEDE, Paris Vienne K., 1432, 147).
[8] Et quant le faulcon commenca a menger, il ouvrit tout bellement sa boyte et prist de la poldre que il y avoit mys et commenca a podrer la cher que le faulcon mangoit, et tousjours ainsi que le faulcon mangoit, et Paris podroit la cher la ou le faulcon prenoit son morceau. (LA CEPEDE, Paris Vienne K., 1432, 253).
[9] Quant Largesce ouÿt le Cueur ainsi parler, il entendit bien que il est aucunement hors de pacience et qu'il ne le prenoit pas tout en jeu ce que Desir disoit. (RENé D'ANJOU, Cuer am. espris W., 1457, 90).
[10] ...on luy aporta a menger; tout ce qu'il prenoit hors remettoit, les yeulx roulloit, contenance faisoit d'estre trés fort malade (Nouvelles inéd. L., p.1452, 56).

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