C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de preigne dans la Base des Partiels 

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[1] Et par tant je me delicte a vous en conter l'advenement, non par delectation que j'aye eue ou meschief, mais par affection que chascun y preigne miroer pour fuir telle oeuvre. (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 253).
[2] Trop sui mal entecchez quant jeo en preigne si grant delite en le regard qe jeo enteroblie les [les] loanges et les graces et grantz merciz de coer qe jeo vous ent sui tenuz et deusse rendre (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 12).
[3] Par qoi, tresdouce Dame, eidetz moy qe jeo puisse trover ore en ma fyne, qe vostre douz filtz me relesse et tout quite la droiturele sentence et juggement, et me receive et preigne en sa bone grace et mercy, pur l'amour de vous et a vostre request, douce Dame. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 98).
[4] Une chose qe moelt reconforte une bien fieble desheitez, si est qe homme preigne un chapon et l'en mette en une petite potte de terre, et celle potte est si forte estopee qe riens ne poet entrer ne issir ; et puis le pent homme en un autre vessel pleyn de eawe sur le fieu et le quit homme tantqe il soit plus qe quit ; et la suour qe vient si prent homme et le done a malade, et si est chose de grande sustenance. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 194).
[5] ...et qu'en rien ne se repose ne preigne plaisir ou consolation fors en son dernier bien, en sa droite fin et felicité qui est Dieu (* *, 31).
[6] Et elle disoit verité, car nul roy qui a a faire justice ne doit croire si de ligier, sans estre informé du fait et de la verité ; et y preigne chacun garde ! (Charles de Hongrie C., c.1495-1498, 58).
[7] Y ne peut faillir nullement ; On congnoistra sa courtoisie, Le preigne en bien ou autrement, Comme il vouldra, en farcerie. (Mist. Siège Orléans H., c.1480-1500, 397).
[8] Vous serés cy presentement A garder, par juste querelle, Que Adam ne preigne aucunement De ce fruict de vie eternelle. (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 66).
[9] Qui dormira, qu'on le resveille, Ou qu'on luy donne ung chault moufflet, Ou hardiement ung grant soufflet, Mais que je n'y preigne ou mette ! (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 172).
[10] Mais, quant j'ay bien tout regardé, Je m'esbaÿs qu'il en dispose : Nous n'avons point apris tel chose Qu'il preigne asnes pour soy porter ; De riens ne se veult supporter, Tousjours traveille, tousjours peine, Et sa doulce nature humaine Au monde n'a point de repox. (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 552).

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