C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de prandray dans la Base des Partiels 

4 attestations 
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[1] Et si veullent obeyr, a mercy je les prandray ; croyez que si ne veullent obeyr, la Pucelle vient pour les occire, elle vient de par le Roy du ciel, corps pour corps vous bouter hors de France. (Mist. Siège Orléans H., c.1480-1500, 413).
[2] GEOLIER. (...) Prez de moy sont [les fers], je les prandray Et luy en feray ung chaussons. Ce sont les plus pesans lassons Qu'eut oncques hons vrayement : Ilz sont bien pesans quatre cens ; Garde n'avra de les fraissier. Adrien, ilz vous fault chaussier Cette chausseure. (Myst. st Adr. P., c.1450-1485, 103).
[3] GEOLIER. Se vous freres caucionner Vous vueillent de fere retour, Et que j'aye vint escuz d'or, Encor prandray je l'ardiesse Pourveü que pour nulle adresse L'en ne m'en face vilennie. (Myst. st Adr. P., c.1450-1485, 116).
[4] LE PREMIER NAVETIER. Je ne desire que gaignier ; C'est mon fait : je suis voiturier. Me donrez vous IIc deniers, Et je prandray celle avanture, Combien qu'elle me soit bien dure ? Se donner vous les me voullés, En ma nefz les appourterez [les corps des martyrs] ; Sy non, vuillez querir ailleurs Meilleur merchier avantureux (Myst. st Adr. P., c.1450-1485, 163).

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