C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de porray dans la Base des Partiels 

9 attestations 
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[1] Maistre Jehan de Clugny, ambassadeur du duc de Bourgogne au roi de France] Dont se d'aventure je disoie chose par inadvertence qui fut a vostre desplaisance et mal dicte, je vous supplie, sire, en telle humilité que je puis, qu'il vous plaise non l'attribuer a malice, arrogance ou fol hardement, mes le imputer a ma simplesse et ygnorance, esperant que ces deux seigneurs cy aprés corrigeront et amenderont le mal dit, supplieront et declaireront ce que porray avoir obmis. (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 34).
[2] Le roy dist : (r)Amenez le [le daulphin] moy, je le recepvray et embrasceray comme mon bon filz et luy feray la meilleure chiere que je porray.» Il en a parlé piteusement aux trois estas du Daulphiné (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 49).
[3] Dist lors le chevalier : (r)Monsieur, je ne me suis onques avancié jusqu'a la (...). Mes, a l'ayde de Dieu, je feray du mieulx que je porray...» (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 136).
[4] «...Et pour ce qu'il convient que la [en France] me menés et enseigniés lieu et passage ou je porray mieux et plus seurement passer, je vous pry que vous m'y vueilliés parservir, affin que je puisse parvenir a mes intencions, et une fois mieux vous en sera». (Saladin C., c.1465-1468, 111).
[5] "Et pour ce," dist Jason, "que je me fie du tout en la promesse de ces damoiselles, je m'en iray assambler mes parens et amis au plus tost que je porray, et ne cesseray jamais jusques atant que je seray venu au dessus de mes amours, en quoy j'ay bonne esperance." (LEFèVRE (R.), Hist. Jason P., c.1460, 164).
[6] Ce que l'angle m'a endicté Je vorray faire pour sçavoir Se garison porray avoir. (MARCADé, Myst. Pass. Arras R., a.1440, 24).
[7] Or parle FAVRE. Frere, bien t'ay entendus, Mes n'en ay pas tant de vertus Que de moy fussont farger [les clous], Quar je suis forment dumanger, Je ne porray mené le fer. (Pass. Autun Roman F., c.1401-1500, 194).
[8] Mais ne pour tant, quant porray, en vo brueil Je vous verray (CHR. PIZ., Cent ball. amant dame C., c.1409-1410, 116).
[9] La estoit Esclarmonde, ne fine de plourer, (...) c'estoit pour Huon le gentil baceler, Que toute jour ne fine de lui a argüer : «Aÿ ! Hulin, dist elle, comment porray durer ?...» (Huon Bordeaux B., c.1401-1450, 174).

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