C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de perde dans la Base des Partiels 

18 attestations 
 Page /2 

[1] Et c'est une chose qe moelt est necessaire a toutes plaies garrir : et c'est de beaux blancz drapels pur bender et envoluper les plaies ; et sovent, par defaut de cella bien faire, la plaie enpire et le menbre se perde. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 207).
[2] Or les at pechie aueulleis, Se sont sor l'heur de tresbuchier En ce ort, puant le touuiert D'infier, qui tant est perilleux; Et si vos n'y esteis conuoiteux De perde, vus n'aueis qu'esteir D'ieaux por vos grace rasenseir Et de metre ens ou droit sentire; Celuy qui ne se puit aydier, Doit ons aidier, ce m'est auis. (Sept péchés C., c.1300-1350 [p.1478], 223).
[3] Et que nului par son oultrance Ne perde son pas ne alaine, Que cela donne grant grevance (Mist. Siège Orléans H., c.1480-1500, 649).
[4] Chascun me doit bien diffamer, Et apeller fole musarde. Tant ay mal que l'eure ne garde Que perde vie. (Vie st Fiacre B.C.P., c.1380-1400, 37).
[5] Elle [l'ânesse] a travaillé hui et yer, Pour ce qu'elle est ensergee [l. enfergee] ; Ou j'en male perde chee, Se vous hui ja l'emmeniez ! (Myst. Pass. Amb. R., c.1474-1500, 38).
[6] Helas ! pouvre orguillieulx, prant garde Que ne souyés plus orgullieulx, Et rigarde bien la grant perde De Luxifer qui tombat des cieulx. (Myst. st Sébast. M., c.1451-1500, 3).
[7] Faictes le mettre en tel compost Que jamais contre vous ne dye Chose qui vous soit desaporst, Et que tantost perde la vie. (Myst. st Laur. S.W., 1499, 230).
[8] Or parle UNG JUIF. De perde que je fisse oncque [aux dés] Ne ssuis si corossé, Mes le truant le conparreray ! (Pass. Autun Roman F., c.1401-1500, 203).
[9] Item, avec ce affiert au dit grant courage, si que dit est desprisier basses choses esquelles sont entendues qu'il ne perde le temps qu'il doit emploier au bien du gouvernement de sa seigneurie et subgiéz en fatras et choses enfantelines et femenines en fait et en parolles (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 107).
[10] Lequel disoit par maniere de decret a son potestat, c'est assavoir a cellui qui tenoit sa justice publique : «Garde bien», disoit il, «que tu faces justice de personne a personne a mon peuple, affin que par la deffaulte de justice ilz ne se doient partir de ma terre et que je ne perde mes imposicions et gabelles...» (MéZIèRES, Songe vieil pèl. C., t.2, c.1386-1389, 320).

18 attestations 
 Page /2 
Fermer la fenêtre