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Si se congrea icy une dure envie entre ceulx de Croy et le sang du chancelier (...). Dont a ceste darreniere fois, quand virent qu'en cas d'honneur qui poignoit le sang du chancelier encoire surmonteroit le leur, a priemes leur commença a cuire leur playe, et le viel mal conceu ja longuement contre iceluy tourna tout maintenant en appostume, disant qu'a peines mort leur seroit aussi aggreable que le souffrir plus (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 106). |
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Si se congrea icy une dure envie entre ceulx de Croy et le sang du chancelier (...). Dont a ceste darreniere fois, quand virent qu'en cas d'honneur qui poignoit le sang du chancelier encoire surmonteroit le leur, a priemes leur commença a cuire leur playe, et le viel mal conceu ja longuement contre iceluy tourna tout maintenant en appostume, disant qu'a peines mort leur seroit aussi aggreable que le souffrir plus (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 107). |
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...par ce que attif homme estoit [l'évêque d'Autun] et agu et de grant port a cause de son pere [le chancelier de Bourgogne], apliquoit a l'espiritualité beaucop de choses temporelles dont ne devoit avoir cognoissance, en foulle certes des nobles et vassaux qui s'en doloient et ausquelz par chescun jour il donnoit traveil sans que remedier y peussent. Et posé ores que ilz s'en dolussent, si le convenoit il porter ainsi. Et par ainsy, le pere de l'un costé et le filz de l'aultre tant acquirent de haynes et de murmuremens contre eulx qu'a peines tous les nobles de Bourgoingne d'une commune voix et bouce en firent leurs clameurs. (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 111). |
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...lequel peuple tout se adheroit avec les commandemens du roy et destituoit arguamment cely [evesque] de Toul de toute sa force, comme la nature de cely peuple trait anciennement et de tout temps a celui parti. Et d'abondance, (...), [les ambassadeurs du roi] firent deffence a tous les chanoines que nul de eulz ne bougast ne vuidast la ville de Tournay jusques a l'election faitte, sur peine de cent mars d'or, et que de ce jour en avant en XVIII jours aprés ilz procedassent en leur election sans avoir plus de respit, sur aultres grandes peines appropriables au roy. (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 266). |
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Et tant s'eschauffa la bessoigne qu'i, pour la fumee qui dez chevaux yssoit, pour la sueur dez gens d'armes, avoit ung broulas enmy le champ si grant qu'a peines congnoissoient ilz l'un l'aultre sinon aux cris qu'ilz faisoient. (Saladin C., c.1465-1468, 165). |
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...quand un noble homme venoit en eage compétent de porter armes, jamais ne cessoit, non doutant péril de corps, peines, ni travaux que advenir luy pust, qu'il n'allast enquérant les hauts faits d'armes et les beaux voyages d'outre-mer et autre part (Faits Lalaing K., c.1470, 2). |
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Tres nobles et vaillans seigneurs, Vous voyez l'alegacion, Les peines, travaulx et labeurs Du Roy, et lamentacion. (Mist. Siège Orléans H., c.1480-1500, 225). |
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Nous amassons trop plus argent Sans peines et sans trauailler Donc pas naurions vn denier Si ce nestoit en labourant Houez beschez en desertant Cest droictement la vie martin (Myst. st Martin K., a.1500, 368). |
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Je pense aux peines et tormens, Aux pleurs et aux gemissemens, (...) Au lieu de tant cruelle ardure, Au lieu de mort qui tousjours dure Sans jamais pouoir alegier. (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 538). |
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Cher frere, pour nous advertir De nostre vie miserable, Et il ne vous est trop grevable, Dictes nous aucunes nouvelles De ses peines sy tres cruelles En quoy ses povres ames sont, Des criz et des pleurs qu'elles font : Ce nous sera bel exemplaire. (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 539). |
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Attestation de 