| [1]
...et quant vint a faire le payement de la journee, le seigneur de la vigne paya tout autant a ceulx qui estoient venus a vespres comme a ceulx du point du jour, de laquelle chose les premiers murmurerent. (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 137). |
| [2]
Le duc Loys de Bourbon, après la mort du roi Jehan, paya toute sa finance dont il estoit pleige, et eut plaine quictance du roi d'Angleterre. (CABARET D'ORV., Chron. Loys de Bourb. C., 1429, 6). |
| [3]
...et fut la premiere fois que ledit seigneur de Chasteau Guyon avoit jamais jousté. Mais il se porta si bien et si vivement en icelle jouste, qu'il en fut moult prisé de tous ; et, après la demye heure achevée, coururent des planchons une course, sans attaincte ; et paya ledit monseigneur de Chasteau Guyon une verge d'or, pour ce qu'il avoit moings rompu de lances que le chevallier ... l'Arbre d'or. (LA MARCHE, Mém. III, c.1470, 139). |
| [4]
...nulles lances ne furent tenues pour rompues, s'il n'y avoit quatre doigts de frans au dessoubs le rochet ou devant la grappe. Et ainsi fut celle jouste très bien joustée ; et, le cor sonné par le nain, coururent une course de planchons qui ne fut point attainte ; et paya ledit Charles une verge d'or pour ce qu'il avoit le moins rompu. (LA MARCHE, Mém. III, c.1470, 140). |
| [5]
Et pareillement, ala devers le Roy à Laon, Jehanne de Béthune, contesse de Ligney et viscontesse de Meaulx. Lequel Roy fut très content de sa venue et le reçupt très agréablement et joieusement. Et releva ycelle contesse, du Roy, toutes les signouries qu'elle tenoit de luy. Et avec ce fist certain traictié avec ses commis, pour et en tant que touchier ly pooit, des biens meubles que sondit feu mari ly avoit laissiés. Lesquelx on disoit estre confisquiés, pour ce qu'il estoit alé de vie par mort, adversaire du Roy ; et en paya certaine somme d'argent. Et par ainsy, au regard de ce, demoura paisible, et en obtint lectres royaulx. (MONSTRELET, Chron. D.-A., t.5, c.1444-1453, 469). |
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Attestation de 