C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de pandre dans la Base des Partiels 

13 attestations 
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[1] Je m'esbais quant le bailif Fait pandre ung home d'une corde Qu'il n'a point de peur qui le morde. Que m'an dictes vous, Marotelle? Pourra bien perdre de ces pas! (OLIOU, Mess. Arg. A., c.1470, 466).
[2] Je voy ja ma dampnatïon, Onques ne fut m'antancïon Fors que de panre et de piler, J'ay fait pandre plus d'un millier D'ommes par haïne et par dons. (Jour Jug. R., c.1380-1400, 248).
[3] A mal gibet me puet om pandre Se je ne fiers, conment qu'il aille, Encontre eulx d'estoch et de taille, Sans ung tout seul pas desmarchier ! (Myst. st Adr. P., c.1450-1485, 20).
[4] Saichés que le roy nostre sire Vous feroit tantost descoler, Ou bien pandre, ou escarteler, Je le vous jure et certiffie. (Myst. st Adr. P., c.1450-1485, 22).
[5] L'on me puist pandre a ung [l. une (?)] hart, Chier sire, se bien ne le pourte [l'étendard], Et, s'au pays ne le rapourte Je vueil estre descapité ! (Myst. st Adr. P., c.1450-1485, 48).
[6] Et veu ce que cecy fut vray, Touteffoiz conprandre ne sçay, Par livre ne par loy escripte, Qu'il soit dieu, conme vous le dictes Et preschez par grant decevance, Car bien monstra son impuissance Quant se laissa lier et prandre Pour le mesner au gibet pandre. (Myst. st Adr. P., c.1450-1485, 77).
[7] PILATE. (...) Les Juifz dise que filz de Dieu se fait, Mais je n'y voit nunlz mesfait Pour quoy l'on le doit en croyx pandre, Ne je ne l'a veuz en rien mesprandre, Quar monlt for le defferoye Se je grant rayson n'y trovoye. (Pass. Autun Biard F., 1470-1471, 95).
[8] Maulvais louyr il porrons prandre De ceulx qui en croix le fire pandre, Quar c'estoit malfait et trayson De le ainsy pandre par mesprison. Saichés que je ne m'an taisera ! Tout maintenent je m'an fuyra. (Pass. Autun Biard F., 1470-1471, 140).
[9] Maulvais louyr il porrons prandre De ceulx qui en croix le fire pandre, Quar c'estoit malfait et trayson De le ainsy pandre par mesprison. Saichés que je ne m'an taisera ! Tout maintenent je m'an fuyra. (Pass. Autun Biard F., 1470-1471, 140).
[10] Or parle MERCUS. Segnieurs, ne vous donné doutance, Quar je veulx la garentise pandre Encontre luy (qui m'en croyra, Petite cause le tueray !) : Pour celuy qui me fit, Je dis que se ribaut a dit Que le temple de Dieu detruyra Et en troys jour le referaz. (Pass. Autun Roman F., c.1401-1500, 183).

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