C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de oze dans la Base des Partiels 

8 attestations 
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[1] Moult volentiers Gerars le pryast de son amour, mais il ne luy en oze parler, car trop redoubtoit l'escondire. Le dé luy a esté tost changiés. Il prist congyé de la pucelle, en le recommandant a Dieu. (Gérard de Nevers L., c.1451-1464, 76).
[2] De la feste quy y fu faitte ne vous voel faire lonc compte, mais bien vous oze dire que lonc temps par avant la pareille ne fu vewe. (Gérard de Nevers L., c.1451-1464, 146).
[3] Mais soit que la dicte Lucresse ait esté a bon droit loee par ce fait icy, et non point comme je cuide ait tant seullement esté digne de louaige, (...) toutesfoiz je oze dire et affermer que la pucelle Ellvide dont a esté fait expresse mencion doit estre en toutes choses non point seullement ressemblee a la dicte Lucresse, mais aussi plus prisie et du tout en tout a icelle preferee, et pour cinq raisons. (RASSE BRUNH., Flor. Elvide B.N. C., a.1456, 26).
[4] ".. [Appollon au peuple de la cité:] Et a la verité, Zechius et Zethephius sont sages et attemprés et propres a telles dignités excercer. Recepvez les comme vous y estes tenus. En ce faisant, paix et amour s'enrachineront entre vous, et n'y aura homme qui rumeur, rancune ne noise machiner ou conspirer y oze." (LEFèVRE (R.), Hist. Jason P., c.1460, 180).
[5] "Haa, ma mere," dist Medee, "laissiez moy en paix!" - "Il fault que vous le me dittez!" respondy la dame. - "C'est adventure," dist Medee. - "Pour quoy?" fait la dame. - "Pour ce," respondy Medee, "que ma maladie est trop secrete, et tant que je ne l'oze dire." (LEFèVRE (R.), Hist. Jason P., c.1460, 199).
[6] Sire, se n'est pas davent, Mais pour certain dire vous oze, Vous ne deussiés faire tel choze. (Myst. Pass. N.S., fragm. Troyes R., c.1350-1370, 274).
[7] Sertes, sire, moult mesprenons De vous souffrir faire tel choze Mais contre vous riens dire n'oze, Car mon seingneur ne doy desdire. (Myst. Pass. N.S., fragm. Troyes R., c.1350-1370, 275).
[8] ...si deffendons à tous de par le Roi, notre dit seigneur, et de par nous, sur quanques mesfaire se peuvent vers icelui seigneur, aucun ou aucuns, de quelconque estat ou condition que il soit ou soient, ne soient si hardi ne oze que il contrefachent ne fachent contrefaire mercque ne saing semblable à celluy dessusdits (Hist. industr. drapière Flandre E.P., t.3, 1330-1500, 401).

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