C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de osoit dans la Base des Partiels 

23 attestations 
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[1] ...et tirerent tant de trait de leurs arcs sur ledit fonsset que nul homme ne se osoit monstrer dehors du bastel (LE BOUVIER, Chron. Ch. VII C.C.J., c.1451-1455, 203).
[2] ...mais lesdiz Englois n'y furent point, pour ce que le gouvernant n'osoit desemparer la ville de Caan (LE BOUVIER, Chron. Ch. VII C.C.J., c.1451-1455, 331).
[3] ...et se desconforta tellement qu'il en laissa le mengier bien l'espace de sept jours ou environ qu'il ne se osoit fier en homme de ses gens ne prendre aucune refection (LE BOUVIER, Chron. Ch. VII C.C.J., c.1451-1455, 415).
[4] ...Mirro ala pluseurs fois devers lui, pensant que Jason la requerroit d'amours - ce qu'il eust voulentiers fait - mais le povre Jason ne lui en osoit toucher nullement. (LEFèVRE (R.), Hist. Jason P., c.1460, 145).
[5] Butoris, oyant ces nouvelles, conceupt une mortelle envie sus Jason (...). Toutesvoyez il n'en osoit parler ne faire samblant. Si fu long temps en celle paine, couvrant un tres envenimé vouloir et portant en son estomacq le desir du vaillant chevalier mettre a mort. (LEFèVRE (R.), Hist. Jason P., c.1460, 232).
[6] Ce Gadifer n'osoit dire en appert, non obstant que veritablement le savoit. (Nouvelles inéd. L., p.1452, 46).
[7] Devant moy s'est venue renger, En sa main tenant une espee, Faisant merveilles de trancher ; A plusieurs a la vie finee. Je l'é congnu en la meslee Que nul n'osoit approcher d'elle ; C'est une deablesse enragee Et croy qu'elle soit infidelle. (Mist. Siège Orléans H., c.1480-1500, 460).
[8] Sy avint que quant Moyse, le noble duc, fu nés, sa mere, qui nourrir ne l'osoit, fu contrainte de le mettre en un petit escring et l'envoyer contreval la riviere. Sy avint - si que Dieux voulst, qui sauve ce qu'il luy plaist - que Thermich, la fille du roy Pharaon, s'esbatoit sur le rivaige a l'eure que l'escrinnet floutoit sur l'eaue, par quoy tantost le fist prendre pour savoir qu'il avoit ens. (CHR. PIZ., Cité dames C., c.1404-1407, 857).
[9] Il advint a Amiens aussy en ma jeunesce que une moult riche dame a telle melencolie fu ramenee que toutes fois que on lui offroit a boire, feust vin, feust eaue, il lui sembloit tousjours que le hanap estoit tout plain de yraignes, dont elle avoit abhomination et horreur telle qu'elle n'en osoit boire, ains s'en fuioit arriere. (EVR. CONTY, Harm. sphères H., c.1400, 97).
[10] Quel merveille ! car nul n'osoit descouvrir le pot ne recognoistre les deffaultes de ceste tierce gerarchie, car ilz avoient en leur main aussi comme tout le royaume et tailloient et rasoient souvent a leur propre voulente et avoient tellement gouverne que les royaulx leur estoient tributaires. (MéZIèRES, Songe vieil pèl. C., t.1, c.1386-1389, 457).

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