C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de osez dans la Base des Partiels 

7 attestations 
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[1] "Traytre hongnart!" respondy Jason. "Comment osez tu mespenser sus la fleur des dames, ou tant a bonté, beauté, sens et vertu que c'est un habisme? Foy que je doy Amours, tu le comparras a ceste heure!" (LEFèVRE (R.), Hist. Jason P., c.1460, 144).
[2] De vous, Anglois, suis esbays, Se james vous osez venir Devers Orleans n'en ce pays, Qu'i vous en pourra souvenir. A vostre tres grant desplaisir Et a dommaige inreparable, Vous y estes venuz finir Par Jehanne, Pucelle honnorable. (Mist. Siège Orléans H., c.1480-1500, 658).
[3] "(...) Car je ne voille qe si osez Soient jammes pur passer Un soul pee par decea la meer Pur moi grever ne guerroier. Ensi les vorray je arraier." (HERAUT CHANDOS, Vie Prince Noir T., c.1385, 75).
[4] je me donne grant merveille, (...) comme de ceste fuite vous osez si paloisement mentir (Bouciquaut L., 1406-1409, 287).
[5] Item, l'en deffend oultre a tous marchans de bestail, bouchers, basconniers et autres, de quelque estat en condition qu'ilz soient, qu'ilz ne soient si osez ny hardiz de aller ou envoyer au devant des marchans amenans bestail ou marché de Paris, pour icelluy enerrer, berguigner ou acheter sur les chemins et destroiz des passaiges d'entour la prevosté et viconté de Paris (Mét. corp. Paris L., 1351-1500, 63).
[6] Item, l'en deffend semblablement ... tous hostelliers et taverniers de ceste ditte ville qu'ilz ne soient sy osez ou hardiz d'acheter ou enerrer aucunes desdittes denrées en leurs maisons, mais s'aucunes en veulent acheter, les facent premièrement porter et mener par lesdiz marchans esdittes places et lieux, sans les acheter en leursdictz hostelz, ne les souffrir vendre, ne barguigner en leursdittes maisons (Mét. corp. Paris L., 1351-1500, 345).
[7] Et quant audit de Brabant, se voulez ou osez dire qu'il ait meilleur droit que moy en ceste présente querelle, je suis prest de vous le faire jehir mon corps contre le vostre, au jour et devant ceulx que dessus est dit, que j'ay meilleur droit, et ay, à la grace de Dieu, Nostre-Dame et Saint-Jorge. (MONSTRELET, Chron. D.-A., t.4, c.1444-1453, 222).

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