| [1]
Par quoy (...), n'y avoit homme marié en Paris qui feust d'aulcun estat en court ou en Parlement qui de Bourguignon osast fere chiere ne festiement en sa maison (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 241). |
| [2]
...n'y avoit homme qui osast descouvrir son visage de la hide des grosses pierres qui cheurent aveuques pluye non veues pareilles. Voult toutevoies le duc de Cleves mettre a desseure le duc de Milan, lequel onques ne voult souffrir ne soy y mettre. Et en cest estat, tous mouilliéz et tresbattus jusqu'en la char, arriverent en la ville, la ou le duc de Milan mena jusques en son chasteau logier le duc de Cleves, messire Jehan de Croy et le seigneur de Bergues, lesquelz il fist aiser et penser de toutes choses convenables et par trescurieuse solicitude. (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 243). |
| [3]
...lequel, par tous les lieux ou il passa durant la terre dudit duc, fut festoié et receu a tout honneur, et sans que homme de ladicte terre osast onques prendre ung denier vaillant du duc clevois ne de ceulx tous de sa compagnie. (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 247). |
| [4]
Or sçay je tout certainement Qu'en tout le pays de Judée Il n'a quelque personne née Qui osast contre moy penser Pour quoy en rien contumasser, Je suis roy de tout le pays De par le grant empereur mis (MARCADé, Myst. Pass. Arras R., a.1440, 39). |
| [5]
Est il homme de ça la mer Si hardy qui se osast clamer Roy des Juïfz, hors nostre sceu ? (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 285). |
| [6]
L'EMPEREUR. (...) Singuliers sommes, et n'est nulz Qui nous osast contrarier Que tantost ne luy fust monstrer S'il debvroit a nous contredire, Car souffrir luy ferions martire Le plus grief que penser pourrions (Myst. st Adr. P., c.1450-1485, 67). |
| [7]
...et soubz peine de perdre sa grace, ne fust si hardiz, qui à son filz, le dauphin, osast ramentevoir matiere luxurieuse (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V S. I, 1404, 84). |
| [8]
Il n'avoit Sarrasin (...) Qui osast contre lui prendre par cière irée L'escut et le baston dont il sot la menée (God. Bouillon R., t.2, c.1356, 300). |
| [9]
«Segneurs, pour cel anel que nous icy vëons, Parfurniray mon gré, (...) Car le gaiant me dist bien la conclusïon, Et si me recorda les poins et la fasson, Et me dist qu'il n'a prince jusqu'en Carphanaon, Qui osast a celuy meffaire ung seul bouton, Qui avroit chest anel en sa possessïon...» (Huon Bordeaux B., c.1401-1450, 80). |
| [10]
Si en estoit le peuple de Paris forment esmeu en cuer contre le dit prevost des marchans et contre les autres gouverneurs, mais il n'y avoit homme qui osast commencier la riote. (Chron. Jean II Ch. V D., t.1, 1350-1364, 205). |
|
Attestation de 