C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de orez dans la Base des Partiels 

15 attestations 
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[1] ...chescun voloit aller devant pour y [... l'évêché de Tournay] establir prelat a sa guise, le roy pour ce que la ville estoit a ly et de son royamme et lui en appertient la nomination, et le duc pour ce que tout le temporel dudit evesque gist desoubz ly et en ses pays. Et pour ceste cause le duc, doutant que le roy n'y voulsist aller de haulte main qui attaindroit la vacation, querroit a y pourveoir par remede honnorable, se nostre Saint Pere y eust volu consentir, ce que non, comme vous orez temprement. (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 215).
[2] Mes Dieu selong la disposition du cas assez remedeablement y pourveit, et amitigua misterieusement la difficulté de la matere par prudence du chapitre non cheant en oppinion commune, comme vous orez. (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 269).
[3] «... [Hellaz mez yeulx ! Hellas mon cuer !] avant vostre pourchaz j'estoye francq et quitte pour faire selon ma volenté et orez va aultrement, car vous estez diseteux de joye et sy rabaissiez que l'un ne fait que plourer et gemir sa folie, l'autre est tant pressé de deul que je m'esbahis qu'il attent tant a fendre et jou, a qui tous deux estez subgez, compere vostre anoy sy douloureusement que tous voz maulx a ung faix redondent sur moy...» (Comte Artois S., c.1453-1467, 115).
[4] ... «Trop vous voy adolé, monseigneur,» fait elle, «et orez plus fors c'oncquez mais, pourquoy, sy m'aist Dieux, j'ay tant d'anoy au cuer que je ne sçay comment tant en puis porter ; et me pardonnez ce que cy vous diray en benedicité, car pour pitié et vostre bien le fay et non aultrement...» (Comte Artois S., c.1453-1467, 117).
[5] Mes amis, ycy vous tenez, Mon pere ensemble tous orez, A ma mort veulliez mediter Et que venus pour racheter Suis ycy tout le humain lignage. (MARCADé, Myst. Pass. Arras R., a.1440, 131).
[6] Après, Leviatham, sans faille, Te fault voler, comme qu'il aille, Es abbayes et priorés : Faiz que Dieu n'y soit plus orez, Si que les moinnes et prieux Soient l'ung sur l'autre envieux. (Myst. st Adr. P., c.1450-1485, 4).
[7] "...Et leur dictes, dame vieille, que se ne fust la priere de l'Amoureuse ma suer qu'elle a fait a mon Pere, les vignes d'Engadi qui portent les maronneau, et les vignes de Chinie en Rodes, fussent orez en la possession des Thurcs, des Sarrazins et de la mesgnie de Mahommet." (MéZIèRES, Songe vieil pèl. C., t.1, c.1386-1389, 260).
[8] "Il est bien vraÿ, dist le procureur, "que jadis es temps d'orez, quant les Francois furent baptisiez, et un grant temps apres, les tresnobles et sains roys, empereurs, (...) par tresgrant devocion devo[cion] ne se pouoient saouler de donner a l'eglise, non tant seulement rentes communes et bien revenans sans grant travail (...) mais par grande devocion (...) donnerent les citez et chasteaux et haultes et royales seigneuries sans nombre par telle maniere que, combien que les devoz donnans soient este translatez en la joye de Paradis, toutesfoiz les enfans et hoirs de plusieurs en sont demourez pauvres et de leur seigneurie desgradez..." (MéZIèRES, Songe vieil pèl. C., t.2, c.1386-1389, 299).
[9] SIGNEUR, or faitez pais, franque gent honorée, S'orez canchon royaulz, bien faite et ordonnée. (Hugues Capet L., c.1358, 184).
[10] Or orez d'Escorfaude qui fist a resongnier : Au keval Durendal se prist a avanchier, Fierement l'assailli et prist a dehaignier, Ou ventre li ala ses dens si estequier Si que tous les boiaux li a fait hors vidier (Renaut Mont. B.N. V., c.1351-1400, 522).

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