C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de oit dans la Base des Partiels 

9 attestations 
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[1] Et le chevalier, quy les voit venir, se met a courre par le bois, mais ceulx quy le sievoient crient a l'omme saulvage. Et la dame oÿant ce descent de son charriot et vint droit ou elle oÿoit le bruit et le chevalier se cuidoit esconser d'un halot. (Jehan d'Avennes F., c.1465-1468, 184).
[2] ...de celle place l'en ne povoit aller plus avant en Angleterre qu'il ne convint premierement entrer en grans bruierez et monter par ung chemin si estroit [est[r]oit] comme d'une charriere, et duroit .IIIJ. mille du pays - qui sont .IJ. lieuez françoisez - et par ainsi dix hommez eussent gardé cest estroit passage contre mil. (Saladin C., c.1465-1468, 115).
[3] Sans faulte, je croy que ceste tribulation nous a donnee le Maulvais Espirit, pour ce que nostre amour ne pas estoit est[oit] desordonnee ne corrompue et n'avons volu consentir a ses malvaises temptacions. (Belle Maguel. C., 1453, 37).
[4] Moult grand deuil en fut mené par tout l'ost, et n'est point à croire les pleurs et regrets que tous faisoient; car, à les voir, sembloit à chascun avoir perdu leur meilleur ami. Sy est assez à croire que quand un grand ost est joint ensemble, on oit la noise et le bruit de trompettes, de hommes et de chevaux, de tambours, de fluttes et de plusieurs autres choses, bien d'une bonne lieue loin (Faits Lalaing K., c.1470, 255).
[5] Car il loent et magnifient la puissance, la valeur et la liberté du peuple, et naturelement chescun oit volontiers dire bien de soi et a en ce plaisance et le croit de legier. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 175).
[6] Advint que le dit Cromacius, qui estoit est(r)oit grant prefest de Romme, fu malade d'une incurable maladie (MéZIèRES, Songe vieil pèl. C., t.1, c.1386-1389, 608).
[7] Quant Regnaut oit Richart a la chiere hardie Toute joye perdi et toute diuerie [l. druerie] (Renaut Mont. B.N. V., c.1351-1400, 261).
[8] Quant Bauduins le voit, s'oit le cière esmarie ; Le payen eslongea enssy que troys bracie. (God. Bouillon R., t.2, c.1356, 515).
[9] Quant Hulin oit parler la pucelle et raignier, (...) Lors lui dist : «Demoiselle, Dieu vous voeulle avancier !...» (Huon Bordeaux B., c.1401-1450, 67).

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