| [1]
Et pour ce que il a lonc temps que il ny ot passage general oultre mer, et pluseurs gens se delitent en oyr parler de la dicte terre sainte et en ont soulas (MANDEVILLE, Voy. L., p.1360, 231). |
| [2]
En celle terre ne en ce pays ne en pluseurs autres par dela on ny voit point destoille tremontaine, cest lestoille de mer qui ne se muet point, qui est vers bize. (MANDEVILLE, Voy. L., p.1360, 331). |
| [3]
Contre ce venin ne faut medicine que vne seule, et cest que on prent de son propre fiens et le destrempe on en eaue et puis tantost boire, ou on mourroit en leure ; car triacle ne autre medicine ny vault riens, fors ceste. (MANDEVILLE, Voy. L., p.1360, 337). |
| [4]
...tout cil qui la estoient enfuirent si esmary que il ny ot cellui qui sceust que dirent ne qui ... paynes sonnast mot. (JEAN LE LONG, Voy. Bieul B., 1351, 323). |
| [5]
Ceulx qui ou ciel ont mis leur ny comme apovris et humiliés aprengnent a voler non mie a leurs elles, mais a esperer dessoubz mes pennes. (Internele consol. P., 1447, 88). |
| [6]
Ses senieurs ny ces avocas Si ne l'ont pas fest, je le vous di. S'ont fait d'aultres ung grant tas Qui m'ont adobé tout anssi. (OLIOU, Mess. Arg. A., c.1470, 470). |
| [7]
BRUYT. (...) Se tu me scez donner remede, Tu gaigneras plus en un moys Que tu ne faiz en trente et troys A vendre tes meschans pipetes, Car il n'y a gallans ny depetes Qui n'en ait trop. (Pipée R., c.1470-1480, 166). |
| [8]
Tout y despendent, quant qu'il ont, Et ne savent ou il en sont: Tant soutilment sont agrappis Qu'i n'y voient goucte. (...) Et ne leur demeure argent ny peautre Que tout n'y voyse a demoulu (Pipée R., c.1470-1480, 174). |
| [9]
PLAISANT FOLLIE. Mais advisez quel gentillomme, Regardés bien, qui considére. JAUNE BEC. C'est du cousté de ma mere, Car mon pere fut bon masson. CUIDER (...). Y pert bien a vostre fasson! A vous faire si belle ydole Vostre pere fist ung droit molle Pour soudre une euvre de villain! PLAISANT FOLLIE. Ung si beau compain et si plain Tant gaillart et tant mignot n'est Sans avoir son cuer en lieu net Mis pour amoureulx entretien. CUIDER (...). Tiel gerbe n'est pas sans lyen, Ny tel coquart sans sa coquarde! (Pipée R., c.1470-1480, 191). |
| [10]
Sy ne troeve paz l'istorien que de toutte la journee il trouvast chevalier ny escuier qui le sceuist deschevauchier ou abatre son cheval non paz son eschine ployer (Comte Artois S., c.1453-1467, 20). |
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Attestation de 