C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de nuyre dans la Base des Partiels 

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[1] ...qe desoremes nul ordure ne les puisse [les pieds] pas toucher ne nuyre, einz soient par celle entortillure bel et blanche si nettement gardez (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 221).
[2] «Sire, ce dist Euryant, la longue attente de vous veoir m'a esté anuieuse, mais Dieu mercy, puis que je vous voy, chose n'est quy me puist nuyre.» (Gérard de Nevers L., c.1451-1464, 20).
[3] ".. [Consignes pour conquérir le mouton à la toison dorée:] Puis prendras la pouldre du sacrefice et la metteras en trois parties: L'une avec le sang du thoreau, et cest onguement aura telle vertu que, se ton corps en es oing, ne le feu ne le venin d'un dragon et de deux thoreaux qui sont mis a la garde du mouton ne te porront nuyre..." (LEFèVRE (R.), Hist. Jason P., c.1460, 188).
[4] Ma loy renoy ce je m'y soing, Car de ly nuyre tout je meur. (Pass. Semur D.M., c.1420 [1488], 202).
[5] Il n'est homme de nous quil nye Que leur male condicion Est digne de pugnicion, Et que ceulx qui l'ont voulu nuyre Fera exiller et destruire, Et que sa vigne baillera A laboureux qu'i trouvera Plus doulx et de meilleur façon Pour luy envoyer sa moisson (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 603).
[6] Allés, destouppés voz oreilles Pour nuyre a ces faulx payens. (Myst. st Laur. S.W., 1499, 161).
[7] Laz moy, la grosse et rude forme des femmes estoit assez cause de dommaiges et de nuyre aux hommes, senz ce que les femmes eussent controuvé tans de affaitemens et d'ouvraiges pour aggencer le corps. (PREMIERFAIT, Cas nobles hommes G., 1409, 210).
[8] Puis, donques, que [que] il a bone fortune pour soy, il doit user de la grace de Dieu et mettre sez anemis en tel ploy que ilz ne luy puissent nuyre en sa viellesse ne a sa noble lygnie aprés luy, ne a sez subjés aussi (Songe verg. S., t.1, 1378, 312).
[9] La vayne qui est entre la levre et le menton saigne l'on pour la douleur du chief et pour apostemes de la gorge et pour le mal des yeulx et aussi pour trop grande habondance de sang qui pourroit nuyre au cerveil. (LE LIèVRE, Tr. saignée W., a.1418, 16).
[10] Si aucun est aprouvé par justice prodigue et dissipeurs de biens, contract que l'en face avecques luy ne luy peut nuyre. Et si aucun pour luy se establissoit plege, le plaigaige ne vauldroit pas (Cout. instit. Anjou Maine B.-B., t.2, 1437, 439).

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