C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de neu dans la Base des Partiels 

8 attestations 
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[1] De la langue que puis-je dire? Souvent tance par mauvaise ire, Maudit, jure, ment et renye Et tout remplist de genglerie; Moustier, escole et tout empesche Qui sagement ne s'en despesche; Promesse fait et puis de veu Compte n'en tient ne que d'un neu (Coeur sens M., a.1433, 83).
[2] ...mais pource qu'il n'avoit mie moins fain que son compaignon, il mordit dedans, et en mengerent tout leur saoul. Mais ilz en eurent assez de pou, car trop estoit aspre et dure a avaler, sicque a male paine leur passoit le neu de la gorge. (RENé D'ANJOU, Cuer am. espris W., 1457, 49).
[3] Voyés cy qui ma volu ensegnier Que je face ung neu in ma corde Et puys m'a dit que je decorde Ou que j'acorde se je vuyl (OUDIN, St Genis M.S., c.1490, 62).
[4] Sus tost tourse, et sy reva, Et si chier que t'as de ravoir L'amour de moy, sache la voir Et le droit neu de la besoingne (MARCADé, Myst. Pass. Arras R., a.1440, 13).
[5] Et ainsi vesqui glorieusement un grant temps et tousjours eust fait se Fortune ne luy eust neu ; mais comme elle soit souvent envieuse de ceulx qui sont en prosperité, luy destampa a la parfin trop dur buvraige (CHR. PIZ., Cité dames C., c.1404-1407, 775).
[6] Tiercement on les cure ainsi: estendés le cuir d'un costé et d'aultre et le copés et le descharnés de toutes pars et en ostés toute la bourse ou est la glandule et le neu et puis le curés ainsi que on cure les playes (GORDON, Prat., c.1451-1500, I,20).
[7] Le traïtre froissa jusqu'au neu du brayer (Renaut Mont. B.N. V., c.1351-1400, 223).
[8] «...Je ne redoubteroie païens un neu d'estrain...» (Renaut Mont. B.N. V., c.1351-1400, 702).

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