C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de moiens dans la Base des Partiels 

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[1] ...sciamment et voluntairement [le roi de France] se lessa perir sans mengier, jusques au darain que, maugré ly et par force (...), on le pestela a plumes et a autres doulx moiens, la ou le conte de Fois estoit deputé pour celui qui plus lui estoit agreable pour celle heure ; et le fit par aulcuns jours en grant annuy et regret, car estoit dolereuse chose a veoir, et en fin s'en tanna par compassion de la chose. (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 309).
[2] Doncques fait a nettier l'oeul de l'entencion afin qu'il soit simple et droicturier, et qu'il soit a moy adreciés oultre tous divers moiens. (Internele consol. P., 1447, 169).
[3] Et ceste equalité ou similitude est mesmement entre ceulz qui sunt moiens en richeces, et donques il s'ensuit par neccessité que la cité politize tres bien, ce est a dire que elle a en soy tres bonne policie laquelle est de tels gens de quelz nous avon dit que cité doit par nature estre constituee. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 186).
[4] Item, de tous les citoiens ces ici qui sunt moiens sunt en toutes cités plus salvement (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 187).
[5] Et donques appert que la communion ou communication politique qui est par gens moiens est tres bonne, et que les cités politizent bien et ont bonne policie qui sunt teles qu'en elles la plus grande partie ou la plus vaillante ou plus puissante est de gens qui sunt ou moien. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 187).
[6] Quant les uns sunt tres povres et les autres tres riches et les autres sunt moiens, il avient communelment que les tres povres ou les tres riches funt les seditions et commotions et rebellions. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 187).
[7] Et pour ce, se les moiens tous seulz sunt les plus fors ou se il se mettent ovec une de ces parties tant que l'autre soit plus fieble, il repriment les malvés mouvemens de celle partie. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 187).
[8] Premierement, pource que ceste policie seule est sans sedition et sans conspiration; car partout la ou ceulz qui sunt moiens sunt le plus, illeques ne sunt faictes aussi comme nullez conturbations ne dissecations ou depecemens et divisions des policies. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 187).
[9] Car la ou la multitude des moiens surmonte et est plus puissante que ne est la multitude des II. extremes, ce est assavoir des riches et des povres ensemble ou que une de cestes seule, illeques est policie legal. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 190).
[10] Car se le honorableté est establie et determinee a certaine mesure selon le temps present et que par ce, un petit nombre participe ou princey en olygarchie et aucuns moiens ou de moien estat en commune policie, et que apres ce une fertilité ou habundance de biens est faite pour cause de paez ou pour aucune autre bonne fortune, adonques avient souvent que les possessions sunt faites dignes et que le honorableté est multipliee en tant que touz participent en tous princés. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 221).

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