C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de medecine dans la Base des Partiels 

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[1] L'isle de Palme, qui est la plus auant d'ung costé de la mer oceane est plus grande qu'elle ne se monstre en la carte, et est très haulte et très forte, garnie de grans bocagez de diuersses condicions, comme de pins et de dragonnyers portant sanc de dragon, et d'autres arbres portant lait de grant medecine, et de fruitagez de diuerces manieres (BONTIER, LE VERRIER, Canarien G., c.1425 [1482], 118).
[2] La .VII. passion, la plus perilleuse de ceulx et de celles qui rompent le loyen de leur mariage cy est deffaulte de cuer, une maladie qui a nom cardiaque et aucunefois paumison... ceste doulour de cuer qui a nom paumison, par aucune similitude puet estre appellee noli me tangere... Il n'a que une seule medecine qui entierement puist garir le passient, - l'yaue rose... (MéZIèRES, Vertu sacr. mar. G.-K., c.1384-1389, 45).
[3] En l'abitacion de dessoubz estoient les anciens maistres de toutes manieres de mestiers et grant foison de philozophes la estoient : les astrologiens qui se occupoient en l'astralabre ; les autres estudioient en la nature des choses creees cree[e]s, les geometriens mesuroient et compassoient les choses qui sont a mesurer et a compasser ; les musiciens chantoient par grant melodie et par grant proporcion. Et chascun des autres se occupoit en son art, en sa science, c'est assavoir les phisiciens en medecine, les fevres en favrerie. Et sembloit que chascun eust un voile ou une touaille sur les yeulz. (Horloge de sapience S., c.1389, 116).
[4] ...et qui plus est, il estoit tant craintif d'oÿr le reffus de sa dame que pour ce n'eust osé sa bouche ouvrir pour requerir mercy et luy signifier sa doleur continuelle ; sy sechoit sur terre et moroit au plus prez de sa medecine (Comte Artois S., c.1453-1467, 112).
[5] Lasse ! Lasse ! Et que feray Quant seray orpheline ? De dueil me tüeray ; N'ay autre medecine. (Myst. Pass. Amb. R., c.1474-1500, 65).
[6] Va a genis le menestrier Il n'atant que ta medecine Tu le trouveras en jacine (OUDIN, St Genis M.S., c.1490, 68).
[7] Et sy n'est nul qui y voye goutte, Medecine ses sens y perd : Les ungs me dient que c'est goutte, Les autres dient, en appert, Que c'est quelque autre mal couvert ; Mais, d'y assigner garison, Nul n'y a oeil ne sens ouvert, Et tremble au plus pres du tison. (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 384).
[8] Il fait merveilleuses vertus, Il raddresse tors et tortus ; Paralitiques il medecine, Les aveugles il enlumine, Pluffort, aucuns font leurs recors Qu'il a ressuscité deux mors. (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 417).
[9] Je sens ma bouteille trop plaine, Il luy fault ung peu donner vent : De boire bons trais et souvent, C'est une rigle en medecine Pour avoir tantost la poitrine Aussi platte que beaulx barrilz. (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 456).
[10] O vray Jesus, prophette saint et digne, Aux languissans tres saincte medecine, Port de salut aux perilz de la mer, Tu nous nourris en ta saincte doctrine Et j'ay receu ta saincte discipline Que tout bon cueur doit fermement amer. (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 780).

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