C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de mandant dans la Base des Partiels 

9 attestations 
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[1] Dont, seulement la nuit passee, nostre Saint Pere envoia l'evesque d'Espolette au duc de Cleves lui offrir que, se bien n'estoit logiéz, il lui presentoit la moitié de son palais, lui mandant avec ce que, se aulcune chose lui failloit, il la lui feroit avoir et delivrer sans nul moyen ; et se fit tout presenter a ly et aux aultres. (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 248).
[2] Car pas il ne leur souffit de conseiller et garnir les Sarrazins encontre les Crestiens, en mandant en Egypte les navires et galees de toutes manieres d'armeures plains, et d'espees, voire contre la sentence apostolique rigoreusement et saintement fulminee (MéZIèRES, Songe vieil pèl. C., t.1, c.1386-1389, 297).
[3] Et puis quant la matiere sera engrossee en aulcune maniere et que le membre mandant sera conforté, faites saignee (GORDON, Prat., c.1451-1500, IV,4).
[4] ...et puis devons conforter le membre mandant et puis le membre a qui on mande affin qu'il ne reçoive (GORDON, Prat., c.1451-1500, VII,19).
[5] Lors ala le païen les carpentiers mandant, Et a fait hault drechier les fourquez enpendant. (Renaut Mont. B.N. V., c.1351-1400, 876).
[6] "...Si vous va de par moy, roy de Pavie mandant, Que vous alez a lui la ville presentant, Et les clefz lui portez..." (Hern. Beaul. D.B., c.1351-1400, 81).
[7] ...lesdis 5000 heaumez pour le rachat d'icelle rente, en eulx des lors baillant bonnes et seures assignacions pour ledit rachat, en voulant et mandant en oultre aux gens de ses comptes qu'il appartendra que, par rapportant aveuc sesdictes lettres quittances desdiz Lotart et Boquet ou des rentiers qui auront achetee ladicte rente au regard du temps que icelle aura couru (Comptes Etat bourg. M.F., t.1, 1419-1420, 501).
[8] Le vieil Empereur se trouva contrainct d'amour paternelle et print couraige, mandant tous les princes de son sang en Allemaigne, et leur declaira qu'il vouloit, en sa personne, venir pardeç... pour la recouvrance de son filz, pour le mectre en son franc arbitre et pour le vanger de ceulx qui contre droit le molestoient. (LA MARCHE, Mém. III, c.1470, 292).
[9] ...nous vous avons par deux fois escript touchant les nouvelles survenues à cause de la ligue de nostre frere de Berry où pays de Bretaigne, en vous mandant que vous tenissiez sur vostre garde (Lettres Louis XI, V., t.2, 1461-1465, 251).

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