C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de laissons dans la Base des Partiels 

18 attestations 
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[1] Laissons doncques tels saigement se dampner, comme dit saint Bernard et nous atout nostre simplesse et niceté, querons estre sauvez. (* *, 21).
[2] «...et de ce ne faittez nulle doubte qu'il ne soit cestuy meismez qui fist hier soir crier la jouste ; c'est son deduit, sa nourreture et son joieulx passetempz. Or le laissons encore ung pou en ce soulacyer.» (Comte Artois S., c.1453-1467, 20).
[3] Or laissons a parler de Pierre car bien nous y tournerons. (Belle Maguel. C., 1453, 35).
[4] Par ma foy, il seroit bien fol Qui n'y doubteroit cel passage. J'ay grant paour que ne laissons gaige. Ne prendrons nous rien de marrons ? (Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 38).
[5] Ha ! hay ! cest homme se fait dieux ! Laissons le cy, fuyons nous ent, Ce qu'il propose n'est que vent. Par sa dyablie fait mervelles, Estouppez trestous voz oreilles ! (MARCADé, Myst. Pass. Arras R., a.1440, 126).
[6] ...«Laissons cestui deduit et alons a la messe.» Et ainsi laissast le delit de l'abbay et le glatissement des chiens comme a victoire preste de la beste aussi comme tout seul il retournoit au glatissement du service de Dieu. (MéZIèRES, Songe vieil pèl. C., t.2, c.1386-1389, 214).
[7] ...«nul honme ne scet se il est digne d'estre en la grace et en l'amour de Dieu ou non», et «plusieurs sont predestinés et en la grace de Dieu, lezquelx nous tenons en ce siecle pour non nobles», conme il appiert par l'Apostre, prima Ad Corinthios, IIIIto capitulo. Laissons donques ceste noblece a la deputayson dez theologyens. (Songe verg. S., t.1, 1378, 301).
[8] ...car elle est moult chaulde et precieuse et est moult commandé des aucteurs, si le laissons a la verité de l'experience (GORDON, Prat., c.1451-1500, II,10).
[9] Donc il appert que la quantité de viande et de beuvraige ne peut estre demonstree et par certaines lettres: si le laissons a bon advis et a bonne experience (GORDON, Prat., c.1451-1500, V,8).
[10] «...Laissons passer l'angarde a leur devision, Et puis alons derriere et si les assaillon, A cource de chevaux nous ferrons ou moilon...» (Renaut Mont. B.N. V., c.1351-1400, 215).

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