C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de laisses dans la Base des Partiels 

8 attestations 
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[1] Le roy et Jason et tous ceulx qui la estoient furent tous espoantez quant ilz veirent Medee ainsy entrer en la salle, seant entre les dragons qui terribles sambloient, et en y eut qui s'en fuirent, et les autres demourerent. Et lors, quant Medee se trouva a l'endroit de Jason, elle luy escria en ceste façon: "Jason, Jason, je suis ta femme! Tu me laisses pour une autre, et sy n'ay riens mespris envers toy, ainçois t'ay sauvé la vie..." (LEFèVRE (R.), Hist. Jason P., c.1460, 228).
[2] Et garde bien pue [l. que] tu ne laisses De leur faire deux ou trois messes Chanter le jour, par convoitise, Et qu'ilz [les prêtres] n'entrent point en l'eglise S'ilz n'en reçoivent aucune amande De mortuare ou bien d'offrende. (Myst. st Adr. P., c.1450-1485, 4).
[3] Si gardes doncques que le pain du familleux ne moisisse en ta huche, que la cote du nu ne laisses mengier aux vers, que tu ne tiengnes enclos les soulers des deschaulx, et que tu ne possedes l'argent du souffraiteux; car saches de vray que les biens que tu as trop grant largece sont aux povres et non pas tiens. (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 37).
[4] ...laisses perir toutes ces vanitez et te convertis a la seule inquisicion qui a gloire et na fin (CHR. PIZ., Avision T., 1405, 187).
[5] Ne laisses ton sens avorter A fol delit, ne emporter Ta chevance, se demandee T'est, et te mires en Medee. (CHR. PIZ., Ep. Othea L., c.1400-1401, 233).
[6] ...X autres selles neufves à haguenees (...) garnies de brides, mors, estriers, estriviers, poitraulx et cullieres, toutes bordees de lecton, les afficheures de lecton, effonseures de faulx esmail, sommees de marguerites, les mordans, petis botons, estriers, besans, aigneaulx, poitraulx, cullieres, laisses, boucles, touz de leton de Brusselles senz doreure (Comptes Etat bourg. M.F., t.2, 1418-1420, 826).
[7] Et welh que ches laisses faites soient a elles et a leurs hoirs eskeuwes apres le deches de me dame me meire et de mi. (HEMRICOURT, Pièces div. B.P., 1337-1405, 47).
[8] Et adonc vint une flote De ceux a la noire cote Qui flëutant et tabourant Vindrent moult joyeux au devant. «Or ca, disoient il [aux pèlerins], alons, Laisses chëoir tous ces bourdons Et vous escherpes, car besoing Ne vous est plus d'aler plus loing...» (GUILL. DIGULL., Pèler. âme S., c.1355-1358, 99).

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