C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de jeu dans la Base des Partiels 

101 attestations 
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[1] Finablement, par divine inspiration, j'espoire, et de la prudence des chanoines, fut mis en jeu le frere de la contesse de Charolois, archevesque de Lyon et nepveu du duc de Bourgoingne. Et ce fit on par consideration que il ne devroit point estre rebouté du roy, et moins encores du duc son oncle, par l'adherence qu'il avoit a la cause de sa seur et du conte de Charolois, seul filz au duc. Et de fait ne l'esleurent point, mes le postulerent, et sur ycellui tous d'ung commun accort se conclurent et s'arresterent. Dont prestement, ceste postulation faitte, envoierent devers l'archevesque de Lyon lui annoncier ce qui estoit fait (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 270).
[2] RAISON : Je ne me joue pas, nous ne sommes pas a inciter de jeu, mais je ne puis encores scavoir de toy les motifz que tu as de toy abstenir de la sainte communion. (Traité S. Sacr. B., c.1451-1500, 148).
[3] Si prenez en gré la substance De nostre jeu, tel comme il est, En supportant nostre ignorance: Et nous pardonnés s'il vous plaist. Explicit. (Gaut. Mart. A., c.1480-1500, 192).
[4] ...et meismement le conte d'Urgel fist sonner la cloche de crier alarme pour aler au secours du noble conte, son bon amy et vray deffenseur, duquel il faisoit grant doubte, pour ce que a sy forte partie avoit a besongnier ; sy poez croire que trop eust esté le jeu mal party pour lez siens, non obstant leur deffence et aide du conte d'Artois, se ceulx de l'ost eussent esté garnys de leurs armeurez (Comte Artois S., c.1453-1467, 32).
[5] ...comme l'en dit communement quant on a le plus beau d'un jeu on ne le doit point laissier (Comte Artois S., c.1453-1467, 38).
[6] Moult de biens promettoit le conte a la contesse et si faisoit il a la dame, gouverneresse de la belle fille du roy de Castille, dont il cuidoit bien joïr tout a son plaisir par le moyen de ceste anchienne dame qui a ce faire ne fust pour riens du monde daignié consentir, tant par estoit plaine de leaulté, anchois luy changa son jeu tout au rebours de sa pensee, car sy tost qu'elle se trouva la nuit avecquez la damoiselle, fille du roy, elle luy monstra le riche dyamant que la contesse luy avoit baillié pour faire l'eschangement gracieux du sien (Comte Artois S., c.1453-1467, 127).
[7] ... [le conte] alors passoit tempz a regarder ung jeu d'eschez que deux chevaliers de sa court menoient ; sy vist tost la dame qui l'enclina et il s'eslonga de sez hommez et entra avecques elle en sa chambre ou la dame luy presenta de prime venue la verge d'or (Comte Artois S., c.1453-1467, 129).
[8] Grant bien firent a la contesse d'Artois lez doulcez parollez de son seigneur oÿr ainsy amiablement dire et au vray entendre ellez servoient bien a son jeu, sy luy respondy, comme celle qui par grant sens et subtillité conduisoit sa poursieute, desirant la fin d'icelle (Comte Artois S., c.1453-1467, 138).
[9] Certes, ce n'est pas jeu d'aller en la guerre, au moins a ceulx c'oncques mais n'y furent et quy ne sont grain exercitez en armes (Jehan d'Avennes F., c.1465-1468, 34).
[10] Quant Largesce ouÿt le Cueur ainsi parler, il entendit bien que il est aucunement hors de pacience et qu'il ne le prenoit pas tout en jeu ce que Desir disoit. (RENé D'ANJOU, Cuer am. espris W., 1457, 90).

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