C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de huy dans la Base des Partiels 

80 attestations 
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[1] Et Dieu scet se les femmes de Venise estoient [estoient] le jour d'hier et aujourd'huy bien gorgiases (LENGHERAND, Voy. G., 1486-1487, 80).
[2] Nous devons tous les jours renouveler nostre propos et nous excerciter a ferveur comme se au jour d'huy fussons venus premierement a conversion... (Internele consol. P., 1447, 318).
[3] Et a bien! tredoux frere! Que Dieu vous met huy en bone heel! (Jeu nat. C., c.1480-1500, 173).
[4] Huy venisme à nos mal estrime Chi oÿr ses enchantement: à milhier perderons perd[e]rons et à cens De D[e] arme par ses sermonerie. (Sept péchés C., c.1300-1350 [p.1478], 245).
[5] Par mon sermement ser[me]ment, Je ne fis huy que tourner l'aste. Tel la vyre qui ja n'en taste. (Lord. Tart Ab. L., c.1450-1465, 162).
[6] SCIENCE. Au temps doré je estoie habituee De grans habits tixus subtillement, De jardinniers vaillans esvertuee; Chief de camail portoie haultement. Denigree suis huy et subsequemment Descoulouree de ma face et plaissance (Exc., Science A.R., c.1465-1468, 22).
[7] Paris (...) A nul jadis equiparé. Or est huy depopulé Et vuit de peuple (Exc., Science A.R., c.1465-1468, 39).
[8] ... «Trop faittez matte chiere, Phlipot,» fait il, «et bien sçay et voy que mie n'estez a vostre aise ; sy me dittes priveement ou ce mal vous tient et dont il vous puet estre venu adfin c'on y remedye anchois huy que demain, car [de] vostre grant infermeté que je vous voy avoir sent mon cuer grant mesaise et desplaisance.» (Comte Artois S., c.1453-1467, 137).
[9] ...«Ne sçay qui vous meut, vassal», fet (...) [la royne] «de refuser ce qu'en ma vie ne voulus a nul homme ottroyer, mais puisque d'amer ne me daigniés requerir et qu'ensy suis deceue, sachiés que d'Amours et de vous je me vengeray, car je crieray, si ques mal aurés aujourd'huy impetré». (Saladin C., c.1465-1468, 97).
[10] Je le te dy, belle seur, car je voys ycy une geline, que l'om nous ha tremys pour nostre disner. Et quar le pechié de goule est le peché qui plus fait obscur l'entendement de la creature et toute la devotion de l'arme, pourtant je vouldroye, se il te plaisoit et sembloit bon, que nous jeunessions huy, et puys toute ceste nuyt serons en oroyson (LA CEPEDE, Paris Vienne K., 1432, 231).

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