C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de habitz dans la Base des Partiels 

8 attestations 
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[1] Et puis se embrunchoient et se vestoient en faisant les choses dessus dictes de habitz dissolus et espoventables par quoy on les appelloit communement les faulx visaiges (LE BOUVIER, Chron. Ch. VII C.C.J., c.1451-1455, 295).
[2] ...et ceaux qe demurrent pres de la mer et sur la ryve sount habitz, sovent ount lour fosses pleyns de eawe al flote, et a la retrete riens n'ount forsqe la bowe qi remest (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 91).
[3] Et nous qi demurrons pres de monde (...) et habitz sur la ryve de monde, sovent al flot serront et sont noz fosses empli - ces sont nos gerners et noz cooffres - et a la retrete, riens y demoert forsqe la orde bowe - c'est le cheitif corps qe n'est mye bele terre, mes droit orde bowe (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 91).
[4] Martin or vestez ce bel habitz Que Iesuchrist vous face acquit Et ceste croce si prenez Pour garder et multiplier La loy de dieu : et la deffendre Et les bien temporez despendre Sagement et les gouuerner Et de tous vous faictes aymer (Myst. st Martin K., a.1500, 272).
[5] ...à cause de leurs offices ou charges de coultres, ilz sont du corps et collège de ladicte eglise, clercs tonsurez et portans tousjours les draps et habitz ecclesiastiques, deputez au divin service et residans jour et nuyt en ladicte eglise, pour la garde des sainctes reliques, aornemans et tresor d'icelle (Doc. Poitou G., t.12, 1475-1483, 392).
[6] Et combien que partie adverse die monseigneur d'Orléans non avoir esté vestu desdiz habitz, feignant que son habit estoit trop estroit, ce n'a aucune apparence de vérité, parce que monseigneur d'Orléans estoit le plus gresle de la compaignie. (MONSTRELET, Chron. D.-A., t.1, c.1425-1440, 327).
[7] En oultre ilz vestiroient de vielz et honteux habitz le roy de Cécile et le duc de Berry, et leur feroient rère leurs testes et mener par la ville de Paris sur deulx ors tumbereaulx, et après ce les feroient mourir. (MONSTRELET, Chron. D.-A., t.3, c.1425-1440, 140).
[8] Et apprez soupper, alèrent les dames en la chambre dudit duc de Clèves, en cotelles justes de drap d'or, d'orfaverie et de soye ; entre lesquelles y avoit deux qui moult bien juoient de lucz, et, en ce point, remenèrent ledit duc de Clèves à la danse. Et combien que selon la coustume du pays, les femmes ne sont pas veues par les estrangiers, vous les eussiez là veues aussy privées pour danser en leurs justes prochains habitz, et demonstrer visaiges de bonne chière, comme frères et soeurs porroient faire ensamble. (ESCOUCHY, Chron. B., t.2, a.1465, 383).

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