C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de grave dans la Base des Partiels 

8 attestations 
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[1] Archidyaque, bien nous grave De voustre mal ; a Dieu soié. (Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 105).
[2] ...grave, pesant, rengorgé de mynens plaisirs (LA VIGNE, Ress. chrest. B., App., 1495-c.1503, 167).
[3] Et de ce s'ensuit il evidanment que le son agu est et se depend de plus druz mouvemens et plus druz repettez et plus ysnelment que le grave ne fait. (EVR. CONTY, Harm. sphères H., c.1400, 44).
[4] Des choses dessus dictes s'ensuit il aussy que son dessus dit, soit grave ou agu, n'est pas simplement un, ains est meslé et composé de plusieurs petiz sons qui si isnelment ensuivent l'un l'autre de si pres que l'oÿe ne peut discrecion ne pause parcevoir, ains semble que ce soit un seul son continué sans intercision. (EVR. CONTY, Harm. sphères H., c.1400, 44).
[5] La tierce [consonancie] est appellee dyatessaron, qui vient d'une proporcion qui est appellee sesquitierce pour ce que en ceste consonancie le son agu est comparé au grave selon ceste proporcion en laquelle le grant nombre comparé au petit le contient une fois et avecques ce la tierce partie de lui, si comme quatre fait comparé a .IIJ. ou .VIIJ. a .VJ.. Et ceste consonancie est aussy assez communement appellee une quarte, car ainsy veons nous en nostre game que une note qui est quarte ou regart de l'autre sonne avecques celle et fait ceste consonancie, si comme ga-me-us et ce-fa-us font comparez ensamble et les autres semblables. (EVR. CONTY, Harm. sphères H., c.1400, 46).
[6] Car le plus agu son offendroit l'oÿe, et le trop grave ne se pourroit a l'oÿe monstrer souffisanment, si comme dit Boece. On ne pourroit aussy trouver humaine voix ne autre instrument quelconques qui peust tant souffrir de replicacions. (EVR. CONTY, Harm. sphères H., c.1400, 47).
[7] ...ledit sompne est innaturel et grave et parfond et telle parfondacion de dormir est appelee subeth selon Avicenne. (GORDON, Prat., c.1451-1500, II,15).
[8] Quant le sompne est naturel, on se sent estre lié, joyeux et hastif et quant il est innaturel, on se sent grave et pesant (GORDON, Prat., c.1451-1500, II,15).

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