| [1]
Et a fin de plus grant congnoissance, nous avons voulu que le calice (...) soit mis a part et sequestré par maniere de gaige dedens la tresorerie (Chron. Mt-St-Mich. L., t.1, Pièces diverses, 1418-1432, 117). |
| [2]
s'il advenoit que l'un d'eulx encusast l'autre, l'accusé seroit receu ... gaige de bataille contre l'accusant. (Chron. Mt-St-Mich. L., t.2, Pièces diverses, 1432-1463, 141). |
| [3]
Et tant ala et s'esmut le debat entre elle et le roy de Morienne qu'il getta son gaige contre elle, disant qu'elle estoit digne de mort. Mais elle fu raplegie par son frere Bandelodas qui entreprinst livrer champion pour sa soeur et qui luy donna jour de bataille. (Saladin C., c.1465-1468, 164). |
| [4]
Voyla le gaige de bataille, Qui est jolis, plaisant et beau ; Vous leur porterez, comment qu'il aille ; Fait faire l'avons tout nouveau. Vous voyez c'est ung rossigneau Qui tout melodieusement chante. Presenter leur ce bel joyau ; La chose si est belle et gente. (Mist. Siège Orléans H., c.1480-1500, 308). |
| [5]
Par ma foy, il seroit bien fol Qui n'y doubteroit cel passage. J'ay grant paour que ne laissons gaige. Ne prendrons nous rien de marrons ? (Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 38). |
| [6]
J'ay mieulx gardé de mon costé Que vous et de meilleur party. Et qui m'en donra charge aussi, Je l'appelle en champ, vela gaige. (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 843). |
| [7]
L'office doncques de cestui preudomme auctorisee de la royale mageste sera de prester ladicte monnoye aux pauvres gens de sa dyocese ou de sa chastellenie qui seront sero[n]t en grant neccessite, et sus bon gaige ; c'est assavoir qui qui(l) vaille plus que l'argent qu'ilz qu'il[z] recoivront. (MéZIèRES, Songe vieil pèl. C., t.2, c.1386-1389, 287). |
| [8]
...et de l'argent dont il gouverne les pauvres il lui prete franchement C francs, un an tout entier, et prent bon gaige de son amy, affin que l'argent des pauvres qu'il a preste ne soit en adventure. (MéZIèRES, Songe vieil pèl. C., t.2, c.1386-1389, 288). |
| [9]
Et pource, Beau Maistre, dist le preudomme, je offre a Dieu pour les pauvres en monnoye ou en gaige ou en bon obligacion dix francs de ma substance a paier a certain temps. (MéZIèRES, Songe vieil pèl. C., t.2, c.1386-1389, 289). |
| [10]
.. "je voy bien que ly homs Nous veult subpediter, si nous en deffendrons, Car mon gaige verrés, nous le vous livrerons..." (Hern. Beaul. D.B., c.1351-1400, 43). |
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Attestation de 